SERENITY Nemesis AD [ 2023 ] |
||||
CD Album Durée : 44.00 Style : Metal Symphonique |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 05 décembre 2023 , réalisée par IvanJack25 | ||||
Huitième album des Autrichiens de Serenity, Nemesis AD nous offre un nouveau voyage metal symphonique de belle facture, comme à chaque sortie du groupe. Classieux, mélodieux, classique dans le sens le plus noble du terme, Serenity nous ravit à nouveau de sa touche personnelle sans toutefois cacher ses multiples influences flagrantes. Fidèles à leur leitmotiv historique, cet album parle cette fois d'Albrecht Dürer. Plus d’informations seront publiées dans une proche interview du groupe. Les arrangements orchestraux sont superbement réalisés, comme l’intro « Memoriae Alberti Dureri » ou encore le très Heavy oriental « End of Babylon », démontrant des chœurs lyriques somptueux. Belle surprise au tout début de l’album avec « The Fall of Man » accueillant un invité de marque en la personne de Roy Khan (ex-Kamelot, Conception), qui nage ici sereinement en terrain connu. Tout en détenant une approche et un style bien à eux, on ne peut s’empêcher de penser à tel ou tel groupe de style voisin. « Nemesis » nous plonge dans Kamelot période Roy Khan justement, « Sun of Justice » a des relents de Sonata Arctica, peut-être du fait du timbre vocal de Georg Neuhauser rappelant volontiers celui de Tony Kakko. « Reflections of AD » montre un passionnant côté opéra-rock avec ce refrain caractéristique, naviguant entre Meat Loaf et Savatage, un très beau morceau à deux doigts d’être épique. Les ballades bourrées d’émotions sont bien présentes, « Soldiers under the Cross » est juste magique, « Just the Sky is the Limit » nous emporte volontiers sur des espaces d’une beauté exaltante et « Crowned by an Angel » ressemble à une douce berceuse, empreinte de sérénité (!!!). Le côté metal est bien sûr toujours présent, à noter le furieux « Ritter, Tod und Teufel (Knightfall) » qui pourrait passer pour un bon titre de metal allemand, façon Xandria. Serenity possède un univers onirique intense et prenant, assez diversifié qui fait une fois de plus la part belle au symphonique, comme le « Fall of Man », repris en version voix et orchestre seuls pour un très beau final. Je regrette toutefois l’absence de voix lead féminine. En effet, l’album War of Ages de 2013, qui avait accueilli la chanteuse Clémentine Delauney (à présent frontwoman de Vision of Atlantis), apportait une belle touche romantique à la musique du groupe, touche que je n’ai jamais retrouvée depuis... Sans créer de réelle surprise, Nemesis AD, doté d’une pochette majestueuse, reste dans la continuité de leur œuvre et ne dénote en rien côté qualité de composition et d’interprétation. Un bien bel album donc. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|