RONNIE ROMERO
Too many lies, too many masters [ 2023 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 45.00
Style : Hard-Rock
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it
  Contact groupe : https://www.facebook.com/ronnieromeroofficial
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 26 septembre 2023 , réalisée par IvanJack25
   
Après de nombreuses apparitions très remarquées en tant que chanteur dans le nouveau Rainbow de Blackmore, le Michael Schenker Group, Lords of Black et The Ferrymen (entre autres), le chanteur chilien à la voix rocailleuse sort cette année son nouvel album solo.

Composé en collaboration avec le batteur Andy C. et le guitariste José Rubio, Ronnie nous offre un ensemble de dix chansons d'un Classic Heavy-Rock puissant, mais sans grande surprise, un style qui lui sied bien, à l'instar de ce qu'il chante habituellement avec ses nombreux groupes et projets.

L'ombre d'un autre Ronnie plane franchement sur l'ensemble. En effet, le timbre de Ronnie Romero n'est pas sans rappeler celui de notre regretté Dio, jusqu'à se demander s'il n'aurait pas retrouvé certains morceaux inédits de l'Elfe chantant des sessions de Holy Diver ou The Last in Line. Cela est flagrant sur des morceaux comme « Mountain of Light » et « I've Been Losing You », dignes de hits du début des années 80. « Not Just a Nightmare » ressemble presque à un « Rainbow in the Dark » réarrangé. Et que dire de « Chased by Shadows », carrément inspiré d'un « Last in Line » ou même d'un « Egypt (The Chains Are On) » avec son tempo lent évolutif et épique à souhait. La voix se tourne un peu du côté de Jorn Lande et le tout devient un peu plus enrobé voire épique. Ce morceau nous prend aux tripes.

Parfois, la voix un peu monotone et criarde du chanteur se fait plus douce, comme au milieu de « A Distant Shore », moment suspendu et bienvenu, comme une sage respiration. Parfois, on se laisse emporter par le blues-rock flirtant avec le Whitesnake le plus émotionnel de la fin des années 80, comme sur « Crossroads ». Je me remémore les « Crying in the Rain » et « Sailing Ships » de mon adolescence lointaine, où je me délectais des magiques orgues de Coverdale, Hughes, Dio, Gillan et consorts.

Quelques morceaux restent malheureusement dispensables, voire un peu brouillons et d'une étrange platitude, comme « Too Many Lies, Too Many Masters », et surtout « Girl Don't Listen to the Radio ». Le guitariste José Rubio s'en sort divinement bien tout au long du disque en nous proposant des rythmiques déhanchées et des solos virtuoses et très inspirés. « Vengeance » nous en met plein la vue avec son côté speed mélodique, toute double-grosse caisse en avant, et clôture ainsi l'album de la manière la plus énergique qui soit.

Malgré une production un peu brute pour l'époque actuelle, cet album est un bel hommage au Hard Rock et au Heavy Metal des années 80, honorant les mythes et les légendes que nous glorifions toujours aujourd'hui, tout en continuant à diffuser la bonne parole, la bonne musique qui nous remplit de tant de joie et de bonheur.







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