CHRONIQUES ALBUMS

Electric Shock est un groupe de Hard Rock français. Ils se sont formés en 2011 à Grenoble et nous proposent un Hard Rock à l'ancienne, bien punchy.

Pour ma part, le groupe fait partie de la N.W.O.F.H.M (New Wave of French Heavy Metal), comme ses ancêtres de l'époque tels que Sortilège, Titan, Marécage, Venin, tous ces groupes de Hard N' Heavy qui ont fait le bonheur des années 80.

Ils ont commencé avec un EP sorti en 2013, "We Are Electric Shock" (If You Don't Like It, Fuck Off), avec une chanson en featuring avec Jens Borner de Lonewolf et Emmanuelson Ellipsis du groupe Whisky of Blood, rien que ça !

Le groupe a enchaîné avec un EP en 2016, "Burn Out", un autre EP en 2018, "Wild Bastards". Leur premier album est sorti un an plus tard, "Trapped in the City", et deux ans plus tard est enfin arrivé le second album, "Blow It Off". Entre-temps, un vinyle single, "Night Rider", avait fait son apparition.

Le groupe est composé de Volhard (chant), Buk (guitare), Little Angus (guitare), MZX Warrior (batterie), Dave Thunderfukk (basse).

Dès la première écoute de "Blow It Off", on peut entendre les influences d'AC/DC, de Judas Priest et de Motörhead. Le groupe pose déjà les bases d'un Hard Rock accrocheur et très énergique. Et quelle énergie ! Rien que dans la chanson "Overheat", ça commence tout doucement et d'un coup, les guitares et la batterie s'accélèrent, un titre pour headbanger tout simplement !

La grande force du groupe réside dans ce son qui évoque les années 80 et qui nous rappelle une époque où la musique était tout ce qui comptait. D'ailleurs, c'est ce qui transparaît sur cet album : déception amoureuse, solitude, mais toujours la musique, le Hard Rock, le vrai, le bon, le dur !

La chanson "Canyon" est tout simplement magique, une instrumentale où l'on a envie de prendre sa voiture et de faire des kilomètres sur une route déserte où la musique et l'homme ne font qu'un. Mention spéciale à "Lost Railroad", un titre très accrocheur et puissant.

Que dire de la pochette de l'album où l'on voit Little Angus en train de contempler une ville au loin en train de brûler, un grand "fuck off" à toute cette société moderne et une grande victoire pour la musique.

Le mixage de l'album est bon, les guitares sont bien retransmises, et le chant de Volhard est toujours aussi aigu et puissant, une très belle alchimie.

Félicitations à l'ensemble des musiciens !

En conclusion, si vous voulez retourner dans le passé, cet album est fait pour vous. Il ravira les anciens tout comme les nouveaux amateurs de Hard Rock.

Hard Rock à fond !