CORVIUS
Signals [ 2023 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 38.56
Style : Cinematic Metal
  Infos :
  Contact label : https://music-records.fr
  Contact groupe : https://www.facebook.com/corviusmusic
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 14 juin 2023 , réalisée par Chart
   
CORVIUS est un duo né en 2018. On y retrouve Christophe CUBAS à la composition et à la guitare, et Nicola LE « Ame » à la guitare et en tant que co-compositeur du groupe. L'idée de ces deux musiciens est de créer une musique à la fois narrative et métal. D'ailleurs, leurs influences affichées incluent le compositeur de musiques de film Hans Zimmer. CORVIUS sort son premier album en janvier 2023, intitulé « Signals ».

Ma première remarque à l'écoute de cet album concerne évidemment sa production plutôt étrange. Le chant est particulièrement dominant, tandis que les guitares restent en retrait avec un son assez ordinaire. Associées aux orchestrations, ces guitares peinent à trouver leur place. Cela donne un ensemble assez déséquilibré qui peine à convaincre. La partie dite cinématographique, voire symphonique, parvient à se maintenir à peu près, mais la partie plus métal est nettement plus difficile à appréhender. L'ensemble se veut ambitieux, mais les producteurs ont eu du mal à trouver la formule qui aurait donné à cet ensemble une cohésion, ce qui est regrettable car ces choix viennent plomber l'ensemble.

CORVIUS nous propose 7 titres sur cet album. Étant donné que le groupe est composé de 2 guitaristes, ils ont fait appel à une série d'invités pour se joindre à eux, notamment Nephty SIA, A.SCH3, Cécile DELPOÏO, Lina VICTORIA, Max C1lrt et Warheaven LIGHTBRINGER. Nous retrouvons donc principalement des chanteuses, et celles-ci font bien leur travail. Le niveau global est bon. Sur le plan musical, en raison de la production, il est assez complexe d'apprécier pleinement l'ensemble. Certains arrangements passent inaperçus dans le mixage et certaines compositions tombent à plat en raison d'un manque évident de puissance. C'est notamment le cas sur « Gravity », où la partie vocale gutturale prend le pas de manière assez étrange sur le reste. C'est dommage, car les idées ne sont pas mauvaises. On parcourt cet album, en particulier des titres comme « Dr Badlimb » ou « Origins », en se disant que ça aurait pu être bien, mais malheureusement tout tombe à plat pour de mauvaises raisons.

Ce groupe ne sera pas pour moi la révélation de l'année. Bien qu'il y ait un travail intéressant au niveau des compositions et des arrangements, il manque un travail sérieux dans la présentation de leur travail. J'ai l'impression d'écouter une démo réalisée sur ordinateur dans les années 2000, et je ne peux que le regretter. Je suppose que le groupe ressent la même chose, car il est crucial d'offrir au public quelque chose de véritablement consistant pour se faire remarquer à l'heure actuelle.







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