HEMEROPLAN
High tide [ 2023 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 40.00
Style : Post-rock/metal progressif
  Infos :
  Contact label : http://www.klonosphere.com
  Contact groupe : https://www.facebook.com/hemeroplan/
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 27 février 2023 , réalisée par IvanJack25
   
High Tide est le premier album des français de Hemeroplan, après un EP sorti avant la pandémie et une signature chez Klonosphere, les premières notes de « Magnitude » et « Fears » promettent un voyage particulier entre rock progressif et metal atmosphérique de bonne facture.



La musique du groupe est donc axée principalement sur une ambiance assez lourde et lancinante, de par les rythmiques lentes et les riffs de guitare sombres et langoureux, surplombés par un chant aérien très mélodieux de Jany Pacaud, qui fait instantanément penser au timbre et à la façon de chanter de Yann Ligner de Klone.



Mais les morceaux s’éloignent assez rapidement du style de ces derniers et nous amènent plus du côté d’un metal ambient genre Katatonia ou même un post-rock comme Karnivool savent très bien le faire. La basse d’Axel Fabre est groovy et bien présente, comme sur « The call », ce qui est assez rare dans ce style où très souvent cet instrument suit note par note les guitares rythmiques.



Les rythmes parfois déstructurés et asymétriques du batteur Yann Maury donne beaucoup de dynamique à l’ensemble, comme sur « Six feet over » et « Omniscience » où dans ce dernier les deux guitaristes Jany et Pierre Chauveau nous emportent dans une série de chorus plus inspirés les uns que les autres, lorgnant même vers un aspect jazz fusion étonnant et du plus bel effet.



L’ombre de Klone ne s’éloigne jamais trop dans les mêmes intonations vocales sans pour autant les plagier, comme sur « These walls », ou sous un plancher beaucoup plus heavy, voire doom sur « Towards the abyss ». A noter la présence d’un doucereux sax soprano sur l’instrumental « Amplitude », qui ravit nos sens, comme un instant plus léger dans cet univers assez obscur. « Verisimilitude » conclut le disque tout en instrumental démembré et par les accords de fin suspensifs, notre cerveau manque tout juste de plonger totalement dans l’oubli le plus profond…



Album très intéressant, varié et inspiré au sein d’une homogénéité et d’une ambiance lourde et abyssale, propres à beaucoup de groupes post-metal depuis les années 2010 (Hacride, The Ocean, Klone, Hypno5e, Violette)… Pour un premier opus, Hemeroplan est très prometteur et détient ce qu’il faut comme volonté et énergie pour suivre avec brio les traces de ses plus belles influences.







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