CHRONIQUES ALBUMS

Je savais bien qu’en sortant un peu de ma zone de confort, j’allais souffrir. En effet, quand j’ai pris le CD du groupe Nuith, étiqueté synth-rock il était évident que je devrais faire preuve d’ouverture d’esprit et ça tombe bien, car j’en suis pourvu.

Nuith est un duo de synth rock composé de deux producteurs parisiens : Fred Nout (chant lead, guitare, synthétiseur) et Alexia Charoud (claviers, guitare, chant).

Il est évident qu’entant qu’enfant des années 80, j’ai immédiatement senti transpirer d’insistantes influences new wave des plus classiques. Depeche Mode en premier lieu, beaucoup plus dans les mélodies de chant que dans la musique d’ailleurs.

Musicalement, donc, j’ai vraiment apprécié les titres plus dark et mélancoliques qui ont une véritable touche et parviennent à provoquer une émotion. En revanche, des titres comme « Lost Ulysses » ou « A warlock Fate » sont difficilement défendables tellement les clichés du genre sont pesants.
On pensera à A-ha ou un mix Depeche mode/ « mauvais » Placebo (y a-t-il déjà eu du bon ?) vraiment pas inspiré. C’est très frustrant, car le duo est capable d’éclairs de génie.
« Rays et Signs », par exemple est tellement plus planant et atmosphérique, un titre qui est ce qui se rapproche le plus d’une new wave moderne.

En résumé, de mon point de vue, c’est un album assez inégal dans lequel les fulgurances géniales tempèrent des élans dance assez maladroits, à vous de vous faire une idée, une chose est sure, il y a beaucoup de travail de qualité, la prod est parfaite et le tout est techniquement bien réalisé.