HYPNAGONE Qu'il Passe [ 2022 ] |
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CD Album Durée : 64.04 Style : Modern Post Metal |
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Interview : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 01 novembre 2022 , réalisée par Chart | ||||
HYPNAGONE nous arrive avec son premier album, « Qu'il Passe ». Le fondateur du groupe, Antoine DUFOUR en a commencé l'écriture en 2017 pour la terminer en 2021. HYPNAGONE a ensuite décidé d'enregistrer deux fois ses morceaux afin d'y apporter du raffinement et de peaufiner la vision artistique. Pour un premier album, le groupe s'est adjoint les services de George LEVER (SLEEP TOKEN, LOATHE, MUNUMENTS) pour le mixage et de Mike KALAJIAN (MACHINE HEAD, THE DEAR HUNTER, AGAINST THE CURRENT) pour le mastering. Le résultat est bien évidemment impeccable, propre et parfaitement équilibré. HYPNAGONE nous livre 11 titres d'une qualité technique à toute épreuve. Antoine DUFOUR s'est entouré de musiciens hors pair issus de DUST IN MIND, Jackou BINDER à la batterie et Yann ROY à la guitare. Que ce soit dans les parties calmes ou celles plus appuyées, HYPNAGONE maîtrise son sujet. « Arrival » ouvre ce disque sur une notre tranquille. Il s'agit d'une introduction comme on a l'habitude d'en trouver. On pose l'ambiance avant de lancer le premier morceau. Il s'agit ici de « Shibboleth ». 8 minutes 55 de morceau progressif où mélodies et rythmiques furieuses se rencontrent. Le résultat est un morceau réussi. On découvre une teinte de DEPECHE MODE dans la voix de Antoine DUFOUR qui colle parfaitement à l'ambiance développée par le groupe. « Spannungsbogen » de son côté confirme les aspects les plus metal du groupe. On y trouve une petite teinte de jazz qui vient surtout de cette basse à la Sean MALONE de CYNIC. L'esprit général n'est d'ailleurs pas si éloigné entre les deux groupes même si HYPNAGONE se veut peut-être un peu plus proche de formations dans la veine de GOJIRA. Les landais n'en finissent pas d'influencer le metal et c'est bien à propos. Cependant HYPNAGONE trouve sa propre identité avec des titres et une approche plus personnelle. Cela se ressent dans un « The Step Inward » qui évolue de manière progressive de la dark pop façon OPETH au gros metal. De la même manière, il y a quelque chose de ULVER dans « Moss » mais cela reste encore une fois un pont que l'on peut fabriquer entre les groupes plus qu'une influence. HYPNAGONE développe encore une fois un univers personnel que l'on découvre au fil de cette écoute avec « L'Arbre », « White Fields », « Elegy » avant d'arriver à la conclusion, « Light Bulb ». HYPNAGONE nous livre un premier album ultra travaillé. C'est une chose rare qu'un tel aboutissement pour un premier jet. Il y a là un groupe un peu exceptionnel à bien des niveaux à découvrir. Merci à KLONOSPHERE de permettre à des groupes de cette trempe pour pouvoir avoir accès à un public plus large grâce à votre travail en tant que label. |
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