BELPHEGOR The Devils [ 2022 ] |
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CD Album Durée : 42.31 Style : Black/death metal |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 16 octobre 2022 , réalisée par AVALON | ||||
Et de 12 pour les autrichiens de Belphegor, groupe crée en 1991 (déjà !) par monsieur Helmuth. Bon, je dois dire que les derniers albums ne m’avaient pas franchement convaincu, mais on laisse une dernière chance à ce groupe, car il faut dire que c’est tout de même une valeur à peu près sûre dans le milieu « black/death ». Je dois dire que j’ai été un peu surpris, en bien. Non pas que cet album soit un chef d’œuvre ultime, mais il offre un peu plus de 40 minutes de haute volée. Parfois, dans le style, on a affaire un des albums linéaires et ennuyeux, mais pas ici. Beaucoup de variations, quitte à dérouter. Je ne sais pas s’ils ont comme point de mire Behemoth, mais certains titres s’en rapprochent de plus en plus. Je ne sais pas si ce coté inégal et varié est voulu, mais parfois on a juste l’impression de ne pas écouter le même groupe. « The devils » débute l’album, nous avons un titre lourd et intense, mais à vrai dire peu intéressant musicalement et pas aussi intense que le titre suivant « Totentanz - Dance Macabre » ou la mitraille et la violence s’invitent (enfin). C’est du très rapide, ça défoule, un titre taillé pour la scène. Un vrai bonheur pour sa part d’intensité. Puis d’un coup d’un seul, le titre suivant beaucoup plus pachydermique et lent, avec guitare acoustique. On est vraiment dans un trip « dark doom », avec des chœurs masculins. Ça casse le rythme, ça déroute et peut déranger. Belphegor ferait donc de la « pop Ghost » ? Non, on est quand même plus proche d’un Watain qui aura croisé un Behemoth. Puis on reprend de plus belle avec le titre « Damnation – Hoellensturz », lourdingue mais plus pêchu, du moins le croit-on, jusqu’à des passages « d’ambiance avec guitare sèche ». Et toujours cette alternance de voix entre du black et du gros death qui tache. Encore une fois, est-ce que le groupe se cherche ou il tente des variations plus ou moins maitrisées ? On aura également droit au titre qui fera débat « Virtus Asinaria – Prayer ». Trop doux et mélodique pour certains, magnifique et enivrant pour d’autres. Si vous aimez le black à la Behemoth voir Rotting christ, c’est pour vous. Franchement je n’ai pas du tout reconnu Belphegor sur ce titre… Mais l’apport de chœurs est vraiment un plus indéniable. Bref, on ne va pas détailler tous les titres mais pour finir nous aurons droit (pour les versions VIP) au titre bonus « Blackest Sabbath 1997 », medley de deux chansons de l’album « BLUTSABBATH » [1997] réarrangées et réenregistrées. On ne va pas être mauvaises langues et dire que c’est le meilleur titre de l’album, mais on retrouve cet esprit et cette fougue d’antan, avec des guitares distordues et cette base lourdingue. Je note au passage la production, très propre, trop surement pour les puristes. Partagé je suis. On va quand même dire que c’est un bon album dans le style et surtout par rapports aux derniers opus. Mais pour ma part, j’ai trouvé un petit manque de cohérence entre les titres ou les styles, comme si le groupe essayait par tous les moyens de faire autre chose que du Belphegor. C’est parfois très bien fait, mais il ne faudrait pas que le groupe perde son âme et sa musicalité... |
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