SUNSTORM
Brothers in arms [ 2022 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 45.00
Style : Heavy mélodique
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it
  Contact groupe : https://www.facebook.com/SunstormMusic
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 13 octobre 2022 , réalisée par IvanJack25
   
Voici le septième album du groupe formé à l’origine par Joe Lynn Turner et Dennis Ward (Pink Creal 69…). Le groupe a subi beaucoup de changement de line-up depuis son premier album en 2006 et ce « Brothers in arms » accueille le chanteur Ronnie Romero (Lords of Black, The Ferrymen...) en lieu et place de Joe Lynn Turner et force est de constater que le chilien est un très bon et digne successeur de la légende et amène ce côté éraillé et écorché même des Dio, Jorn Lande et Russel Allen.

Depuis quelques années mené par l’éminent Alessandro Del Vecchio qu’on ne présente plus tant il apparaît dans moult formations ces dix dernières années et compose pour autant d’artistes et de projets pour le label Frontiers. D’ailleurs les mauvaises langues pourraient tenter de dire que cet album est un énième projet éphémère du claviériste sponsorisé par le label italien, les musiciens présents étant tous de cette nationalité.

Que nenni, Sunstorm est toujours un groupe avec de belles compositions de heavy mélodique, qui rappellent tour à tour notre bon vieux Dio, le Rainbow le plus récent et même les actuels Edge of Forever et Voodoo Circle. Eh oui, nous ne sommes pas ici face à du gros thrash, de l’életro indus ou du death core, mais bien dans de superbes mélodies composées avec goût, certes sans grande originalité pour le style mais sans trop de clichés du genre non plus.

Même la ballade « Back my dreams » incontournable pour un album de ce style nous enveloppe d’émotions et rappelle un peu le Journey des années 2000. C’est très bien joué, inspiré, avec une production sans défaut, vintage et moderne à la fois, et encore une fois Ronnie Romero tire le groupe vers le haut de par la qualité de son chant habité et maîtrisé. Quelques moments rappellent même le bon vieux Deep Purple des années 80, sensation aidée il est vrai par le jeu d’orgue Hammond de sieur Del Vecchio qui s’en donne à coeur joie pour soutenir les rythmiques de guitares ou même en solo d’appoint ou de transition (« Lost in the shadows of love »).

Onze morceaux qui passent d’une traite, sans nous laisser nous poser sur tel ou tel titre, telle ou telle mélodie, tout s’enchaîne à la perfection, alternant rythmiques rapides, mid-tempo et ambiances plus lentes, un panel complet de ce que peut faire une très bon groupe actuellement. Une belle réussite !







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