MY OWN FEAR Violence Made History [ 2022 ] |
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CD Album Durée : 39.29 Style : Death Metal |
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Infos : | ||||
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Chronique : 15 juillet 2022 , réalisée par Chart | ||||
MY OWN FEAR s'est formé en 2011 à Paris et après quelques ajustements de line up a enregistré son premier EP, « Rise » en 2014. Certains ont besoin de plus de temps que d'autres pour la composition et les enregistrements. Cela semble être le cas pour MY OWN FEAR qui a mis près de 8 ans avant de lancer dans les bacs le successeur de son EP mais aussi son premier album, « Violence Made History ». Malgré un passage au Elevation Studio en compagnie de Enzo BIASIZZO, le résultat est mitigé. En effet, le son de cet album est correct mais aurait mérité un traitement peut-être un peu plus actuel. On a quelque chose qui sonne bien mais un peu retro pour un groupe actuel. On fait un retour dans les productions des années 90/2000 avec des groupes de death qui marqué leur époque. D'un point de vue de fan de ces années musicales, c'est loin d'être un problème mais j'ai un peu peur qu'en 2022, pour un premier album, ce ne soit un tantinet dépassé. MY OWN FEAR nous propose pas moins de 11 titres dans un style death bien trempé. On sent encore une fois l'influence des plus grands, notamment de DEATH mais aussi de tous ceux qui sont passés après. On ne peut pas nier la puissance de ce groupe malgré la production. Après une introduction rapide, « Once Upon Fall », on rentre dans le sujet avec « 6:1 – 8 ». L'énergie est bien présente et les codes sont respectés. Le niveau technique n'est pas des moindres et les idées sont nombreuses. On enchaîne savamment les riffs en donnant parfois une teinte plus thrash, voir même hardcore à certains moments tout en gardant une logique de riffs. On continue sur cette lignée avec du plus lourd mais aussi contrasté, « Dux Bellarum ». Même sur ce morceaux aux tempi plus modérés, MY OWN FEAR ne se prive pas de quelques breaks rapides bien sentis. On salue au passage Sébastien GELEY pour un jeu de batterie complet et varié. Ce batteur passe du rapide au lourd et du lourd au rapide avec une dextérité exemplaire tout en apportant une touche personnelle qui n'est pas des moindres. On s'arrête aussi sur le titre « Hell Fire Club » qui en ce moment, pas pure coïncidence, prend une autre dimension. Comment ne pas penser à ce personnage de Eddie dans Stranger Things qui représente à lui seul tout l'esprit du metal des années 80. Il y a un pont à faire entre ce personnage et MY OWN FEAR qui quasiment au même moment font un pont avec des décennies passées qui ont marqué le monde du metal. MY OWN FEAR peut se révéler être un bel hommage aux années 90 à bien des niveaux. Cette bonne lancée ne s'arrête pas là avec de très bons titres tels que « Torquemada » ou encore « Ghosts On The Warpath ». On note aussi la présence de la présence de la chanteuse de WITCHES, Sibylle sur le titre « Salem » accompagné par le guitariste du même groupe, Lienj. Cela apporte une touche féminine gutturale à ce titre qui n'est pas de refus. On passe par un interlude, « 1349 – Era Of The Rats Pt. 1 » avant de revenir aux fondamentaux avec « Devoured By Pestilence – Era Of The Rats Pt. 2 » et de conclure avec un nouveau morceau tout en contraste et d'un certain de point de vuemanière assez progressif, « Empire Of The Rats – Era Of The Rats Pt. 3 ». MY OWN FEAR signe un bon premier album. Je n'ai aucun souci à me faire du côté de la génération des quarantenaires et plus, fans de death, qui écouteront cet album et sauront l'apprécier à sa juste valeur. J'ai juste un doute sur la nouvelle génération et pas par rapport aux qualités des compositions et des arrangements mais par rapport à la production. Ce détail réglé, MY OWN FEAR a un bel avenir devant lui. |
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