JEFF SCOTT SOTO
Complicated [ 2022 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 46.20
Style : Hard-Rock mélodique
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it
  Contact groupe : https://www.facebook.com/jeffscottsoto/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 13 juillet 2022 , réalisée par IvanJack25
   
On ne présente plus Jeff Scott Soto, ce chanteur charismatique à la voix bourrée de testostérone aux multiples groupes et projets. Il nous ravit de son talent depuis plus de trente ans maintenant, ayant marqué toutes les époques avec des albums majestueux comme les deux premiers albums d’Yngwie Malmsteen, Rising Force et Marching Out, puis le groupe Talisman, ensuite Wet, Transiberian Orchestra, Axel Rudi Pell, Journey en live, sans oublier son dernier combo en date, Sons of Apollo, où il brille de mille feux aux côtés des non-moins lumineux Ron Thal, Mike Portnoy, Derek Sherinian et Billy Sheehan.
               
Sa carrière solo est également flamboyante et recèle une bonne dizaine d’albums, jusqu’à ce tout nouveau joyau de heavy-rock mélodique, rutilant de panache et d’énergie. Collaborant à nouveau avec son partenaire du label Frontiers, l’excellent bassiste-claviériste-chanteur et compositeur Alessandro Del Vecchio (Big Deal, Edge of Forever, Hardline…), le line-up est ici complété par les musiciens de son précédent album de compos, le guitariste Fabrizio Sgattoni et le batteur Edu Cominati.
 
Ce que l’on remarque d’entrée, c’est que le temps n’a pas de prise sur la voix du bonhomme, il reste parmi les meilleurs chanteurs du style depuis toutes ces décennies, et nous balance des titres, certes typés années 80 sans surprise, avec une maîtrise et un sens de la mélodie toujours impeccables. A noter le guitariste Fabrizio qui s’en donne à cœur joie, dans les rythmiques comme dans les chorus, à la manière d’un Tony Macalpine ou dans la droite lignée des légendes néoclassiques tels Malmsteen ou encore Michael Romeo (Symphony X).
 
Mis à part la ballade de circonstance « Until I see you again », les dix autres titres distillent une musique entraînante et efficace, les refrains se retiennent assez bien, le mid-tempo est de rigueur, excepté « New Horizon » qui voit sa rythmique plus rapide que les autres, et dont le chant et les riffs de guitares ne sont pas sans rappeler quelques hits de Pretty Maids en leur temps. Parfois également on pense à Journey, « Don’t look back », « Thank you » et j’ai même perçu un petit côté Foreigner sur « Complicated » et le dernier « Obsession ».
 
Cet album ne révolutionne en rien le genre, d’ailleurs est-ce encore possible, mais la finesse des compositions et la qualité de leur interprétation suffira amplement à plaire à tous les fans du chanteur, et bien sûr à tous les autres accros au hard-rock mélodique « easy-listening » dont je fais partie. Encore un très bon album pour cette année, un bon cru ce 2022 décidément…







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