TASSI Northland III [ 2022 ] |
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CD Album Durée : 66.00 Style : Post-Black/Black gaze |
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Chronique : 12 juillet 2022 , réalisée par IvanJack25 | ||||
Tassi est le projet d’un seul homme, Dryad Tassi, multi-instrumentiste et chanteur chinois, qui propose ici le troisième volet de sa trilogie Northland. Ne connaissant pas du tout cette musique, ni les deux premiers albums, j’ai fait quelques recherches et me suis immergé de la musique dudit Tassi, élevant mon esprit à des hauteurs parfois incongrues et insoupçonnées. Onirique, psychédélique, atmosphérique, expérimental, tous ces termes vont à ravir à cette musique. Nommée comme Post-black/Black gaze, la musique de Northland III nous emmène, comme sur les deux albums précédents, dans un monde à part, unique, éthérique et intimiste à souhait, dans lequel il ne nous est pas permis d’appréhender toutes les subtilités à la première écoute. La fusion des genres entre moments très calmes où les claviers et les guitares acoustiques sont rois et instants de furie avec guitares saturées et chant black écorché s’apprécie au fur et à mesure des plages. Le chant tantôt murmuré, tantôt parlé et parfois brutal met du temps à apprivoiser nos sens tous en éveil constant. L’aspect sylvestre et introspectif est accentué au gré d’une bonne heure d’aventures par des chants d’oiseaux, des sons de rivières et autres feux de bois, afin de nous permettre de voyager à travers l’espace et le rêve. Musicalement, je ne comparerais Tassi à rien de ce que je connais, à part peut-être les derniers Bathory, sur « Memoir of Eerie Fantasies II » et « The adventures of Ethernet », de par la voix souvent lancinante et monocorde et cette sensation de planer dans l’éther, à la recherche d’un monde inconnu et oublié. Quelques accents folk sur « Nostalgia », avec une guitare proche du son des Cure ou très psyché 70’s, comme sur « Merkabah » me font également penser à des ambiances des premiers Pink Floyd, voire les œuvres de Manfred Mann’s Earth band pour ceux qui connaissent. Cette musique fantomatique, spirituelle, racontant une sorte de voyage astral d’un être pour retrouver son amour perdu, nous plonge dans un mysticisme proche de l’ésotérisme langoureux et assez phénoménal dans l’expérience. Tout le monde n’aimera pas cette épopée mentale et acoustique ; pour ma part, après un début assez compliqué, surtout concernant le chant black très rugueux, je me suis laissé entraîner par le flots des accords et des mélodies spatiales et je suis heureux d’avoir insisté. Avis aux amateurs de musique différente et aux esprits très largement ouverts. |
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