THE BIG DEAL First bite [ 2022 ] |
||||
CD Album Durée : 40.15 Style : Melodic rock |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 08 juin 2022 , réalisée par IvanJack25 | ||||
Nouvelle sortie du label Frontiers et après avoir été abreuvé de vidéos tournant en boucle sur Youtube et les réseaux sociaux depuis quelques semaines déjà, il m’est venu naturellement de chroniquer ce tout nouveau groupe venu de Serbie, ou énième projet marketing du label italien, l’avenir nous dira s’il y aura une suite à ce premier essai. Première impression : grosse production, un style heavy-metal un peu pop très facile d’accès pour la plupart des amoureux de belles mélodies, un visuel classique et dynamique, la présence du compositeur prolifique et attitré de Frontiers, l’excellent Alessandro Del Vecchio, délaissant ici les claviers et le chant pour la basse, l’ensemble emmené par deux chanteuses plantureuses et limite racoleuses sur certaines postures et mimiques sans équivoque, mini-shorts en cuir et larges décolletés à faire pâlir le pape, Nevena Brankovic et Ana Nikolic. J’arrête tout de suite ceux qui penseront que ma remarque est sexiste et déplacée, allez juste voir une de leur vidéos, et certaines photos promo des deux vocalistes, je pense juste qu’à l’heure des « mee too », « balance ton porc », du « girl power revigoré » et du féminisme revendicatif à outrance, il n’est pas justifié de mettre une fois de plus la plastique impeccable et provocante de deux femmes néanmoins superbes (je ne boude pas mon plaisir, j’avoue…), dont la présence même alimentera à coup sûr le succès du groupe, même pour les gens qui n’écouteront l’album et le groupe que de loin. C’est d’ailleurs cette façon de faire qui est sexiste pour moi et ne sert pas la cause honorable de la revalorisation des femmes dans les médias. Mettre en avant encore et toujours la plastique parfaite de deux femmes ultra sexy pour toujours plus de business dans la musique me semble juste hors de propos, quelque peu démodé et toujours autant dévalorisant pour la cause des femmes. Bref, passons cette parenthèse pour parler musique, car nous sommes là pour apprécier ou non les morceaux ici présentés. Les quatre premières chansons comportent les trois singles video dont je parlais en introduction, « Never say never », « Sensationnal » et « Top heaven » et représentent une belle entrée en matière mélodique et kitsch à souhait, ça joue sévère, les compos sont calibrées radio, aux alentours des trois minutes standard et les deux chanteuses alternent leur tour de chant avec une belle aisance et une puissance non négligeable, mais sans panache ni originalité aucune. Je n’arrive d’ailleurs pas vraiment à distinguer les deux voix, étant vraiment proches l’une de l’autre et tellement surproduites par un travail de studio numérique qui retire toute vie à un son humain (oui, je sais, je suis un vieux réac…). Ana prend un peu plus le micro que sa compatriote me semble-t-il, car Nevena, pianiste émérite dans son pays, est également en charge des claviers et des pianos. J’espère vivement que la suite sera un peu plus variée et dotée d’un peu plus d’émotions et de feeling, car la musique de The Big Deal ressemble à tant d’autres que l’on pense à tout ce qui se fait en matière de « melodic et classic rock » de ces dernières années. On pense parfois à Journey, à Edge of Forever, Wet, même à Def Leppard et autres groupes de ce style à tendance « très » commerciale. Tout au long des chansons qui défilent, le batteur Marko Milojevic fait absolument bien son job, maîtrise et placement impeccables et le guitariste Srjdan Brankovic, principal compositeur du groupe, donne dans le classieux, autant en rythmique qu’en solo, comme dans tout bon heavy metal band un tantinet retro. « Wake the fire” et “In the dead of night” se confond entre Bon Jovi et Scorpions période Lovedrive/Black out, tandis que « Power on » nous prend par surprise avec une déferlante rapide à la Running wild et Rage des débuts, lorgnant même vers des ambiances neo-classiques à la Stratovarius, belle performance des deux chanteuses sortant de leur zone confort, en mode guerrières aiguës ! « Bad time good times » est un single en puissance, le genre de chanson qui nous invite à nous balancer comme des fous et dont le refrain reste indéfiniment en tête. « Fallen” comporte un petit côté FM genre Foreigner bienvenu et « Lady of the night » semble tout droit sorti d’un album de Dio, voire d’un bon vieux Whitesnake. Contrairement à ma première impression, The Big Deal a toutes les qualités pour devenir incontournable dans le style « classic heavy-rock » et apparait comme un vrai groupe, avec une optique de carrière et des concerts en vue. Sans révolutionner le genre (de toute façon saturé), les cinq musiciens ont de quoi emballer les foules avec leurs mélodies imparables et leur sens accru de la composition, ils ne seront même pas obligés de déshabiller autant leur chanteuses à l’avenir car elles n’ont vraiment pas besoin de cela pour briller. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|