CLEAVER No More Must Crawl [ 2022 ] |
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CD Album Durée : 26.15 Style : Punk/Hardcore |
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Infos : | ||||
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PRODUCTION |
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Chronique : 17 mai 2022 , réalisée par Chart | ||||
CLEAVER se forme en 2018 dans la Meuse. C'est en trio que ça se passe et c'est sous l'influence de groupes tels que CONVERGE, CODE ORANGE ou encore MASTODON que CLEAVER écrit ses morceaux. Après la sortie de deux singles en 2019, « Ghost Of Us » et « Desperate », CLEAVER revient aujourd'hui avec son premier album, « No More Must Crawl » disponible chez KLONOSPHERE. CLEAVER joue sur l'agressivité au possible, que ce soit dans les compositions ou la production. Ce groupe a décidé de ne pas faire dans la dentelle. Rien de mal à ça mais je trouve que la production, pourtant assurée en studio est des plus saturée et manque donc de clarté. Le son des guitares et de la basse sont poussés au maximum et à titre personnel, je trouve que ce résultat sonne un peu trop brouillon pour mes oreilles. Je comprends la démarche mais j'ai du mal à y adhérer. CLEAVER nous livre une dizaine de titres destinés à nous en mettre plein les oreilles. On ne dépasse quasiment jamais les 2 minutes 30 mis à part pour les deux derniers morceaux. L'idée est encore une fois d'être le plus rentre dedans possible, du moins, sur les 7 premiers titres. « Desperate » ouvre l'album sur une touche hardcore directe énergique et relativement traditionnelle tandis que l'idée de « Depressed In Sorrow » est déjà d'enfoncer le clou à grands coups de dissonances et de parties apocalyptiques. On peut difficilement faire plus rentre dedans à moins de se diriger vers le grindcore. On poursuit sur cette lignée avec « Sunset », « Inner Voice » avec ses sonorités quasiment grunge à certains moments ou encore les radicaux « The Plight », « Thudding Stares » et « KYG (Kill Your Gun) ». « Light On » vient quant à lui poser un moment l'ambiance, amorçant un tournant sur cet album. Cette petite partie ambient vient annoncer deux morceaux plus posés que sont « No More Must Crawl » et « Grief ». On dirait qu'avec ces deux titres lents, CLEAVER va chercher dans ses aspects les plus sombres pour en ressortir une paire de titres aux allures post core. Il faut admettre que ces deux titres fonctionnent très bien. Je ressors de cette écoute à la fois lessivé par les 7 premiers titres et surpris par les 3 derniers. CLEAVER ne fait pas la dentelle mais je trouve que la production ne met pas forcément le mieux en valeur les compos du groupe. |
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