ATLANTIS CHRONICLES
Nera [ 2022 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 36.00
Style : Post metal progressif
  Infos :
  Contact label : http://www.agencesingularities.fr
  Contact groupe : http://www.facebook.com.atlantischronicles
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 17 avril 2022 , réalisée par IvanJack25
   
                Au vu de la pochette aux vertus colorées, tel un croquis pastel très détaillé, presque onirique, je m’attendais à découvrir un groupe de neo-prog, teinté de mélodies célestes et d’harmonies alambiquées façon Yes, Asia, ou encore Arena ou même Marillion de la bonne époque.
 
                Que nenni, les cinq français donnent dans le furieux, en distillant leur post metal teinté de death progressif avec ferveur et intensité. Ca joue sévère, les morceaux très courts s‘enchaînent sans interruption, on ressent une sorte d’empressement à asséner ces rythmiques syncopées et agressives, à faire jaillir ces guitares en furie de la plus flamboyante façon, et ce chant écorché me fait penser à une agonie qui bientôt prendra fin, comme une âme désespérée sentant ses dernières heures venues et exultant sa rage, le reste de sa vie, son désespoir…
                On pense bien sûr à Meshuggah dans les riffs tranchants et les chorus de guitares aux harmonies travaillées aux petits oignons, on ressent la lourdeur noire des premiers Gojira, panache et mur de son, j’ai également entrevu quelques influences de certains albums de Scar Symmetry, peut-être par l’alternance de voix hurlées et chantées et l’ombre du post metal des années 2000 genre The Ocean, H5pnose et le dernier Hacride n’est pas loin, assommant finalement notre concentration et brisant nos émotions les plus fines.
                Quelle intensité, quelle violence, quelle épreuve de force !!! Quelques morceaux les plus variés se détachent du lot, comme « We all saw it coming » et « Obsolete Bodies » qui donnent à cette musique ultra-chargée une dimension un peu plus mélodique. « The end is near » accueille quelques chœurs bienvenus qui sauvent nos sens avant la dernière déferlante « Fatherless nights ahead », sorte de condensé de tout ce que nous avons entendu de plus violent dans cet album.
 
                Un très bon album, très technique et puissant, mais destiné uniquement aux fans les plus accrocs de metal agressif, de modernité sonore envahissante et de hurlements à détruire des tours de cristal… ou alors si vous voulez faire fuir le collègue lourdingue qui ne cesse de vous répéter en gloussant depuis des années que le metal c’est de la merde, collez-lui donc l’album sous un casque cadenassé, je parie qu’il n’en ressortira pas indemne et qu’il se tiendra désormais loin de vous !!!







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE
ATLANTIS CHRONICLES - Ten Miles Underwater ATLANTIS CHRONICLES - Barton's Odyssey