HOLLOW
The Infinite Cycle [ 2022 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 57.00
Style : Metal mélodique
  Infos :
  Contact label : http://www.m-o-music.com
  Contact groupe : https://www.facebook.com/hollow-201181419965863/ https://soundcloud.com/chuc-bawol
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 29 mars 2022 , réalisée par IvanJack25
   
Hollow est le projet d’un seul homme, Chuc Bawol, multi-instrumentiste français qui sort ce premier album. Au premier abord très brute et chargée, la musique de Hollow est très influencée par le Trash old school, voire le Death du début des années 90, le tout enveloppé dans une veine metal mélodique vintage endiablée à souhait.

Si le fait de tout faire dans un album peut être une décision appréciable et louable, il s’avère que tout est un métier et être un très bon musicien (ce que Chuc est indéniablement) ne veut pas dire être un bon producteur ni un bon ingé-son. Car si les morceaux, assez décousus dans l’ensemble mais très bien interprétés, - mention spéciale pour les guitares superbes au détriment d’une batterie tout le temps à fond sans subtilité -, le mixage semble très hétérogène, avec une grosse caisse omniprésente et trop devant, certains soli de guitares trop en retrait, et l’équilibre entre voix death et chant clair semble trop instable.

Le plus réussi dans cette musique est je le disais les guitares. Rythmiquement, on se prend de nostalgie pour les années fin 80’s début 90’s avec des souvenirs de riffs de Testament, Sacred Reich et même Slayer et les soli sont techniquement impeccables et dotés de beaucoup de feeling et de mélodies. L’un des moments fort est indéniablement « Witness » où le propos est tellement bien fait qu’il n’y a que du positif à en dire et « Big words for a little man » brille d’une influence très Helloween voire Freedom Call des premiers albums et « Hollow » continue dans cette lancée metal mélodique très typée de cette époque, tout cela très réussi.

Les deux derniers morceaux ne sont pas moins dénués d’intérêt, « The Void » est peut-être un poil plus sombre que le reste et « What it feels like to be alive » reste un des morceaux les plus réussis de l’album, avec cette fibre très mélodique et rythmiquement approfondie.

Par contre carton rouge pour « Monster beneath the skin » avec ses doubles grosses caisses incessantes, prenant tout l’espace sonore et surtout « Never too late », sorte de chanson de marin revisité à la sauce metal, aux textes un peu puérils et aux accents franchouillards insupportables. Quand les français apprendront-ils que « the » ne se prononcent pas « ZE » !!! Un méchant caillou dans la chaussure ce titre…

Très bigarré et hélas assez amateur dans la réalisation, la musique de Hollow mériterait un grand pas plus professionnel, une aide non négligeable concernant autant la production que la collaboration avec d’autres musiciens. En fait le projet mériterait de devenir un groupe à part entière, car la qualité des compositions et de l’interprétation restent indéniables. Carton plein pour le prochain album ??? Allez je parie dessus ! En tout cas, chapeau pour tout ce travail accompli tout seul !!!







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