EPICA Omega -Alive [ 2021 ] |
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CD album + DVD Durée : 90.00 Style : Metal symphonique |
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Chronique : 05 mars 2022 , réalisée par IvanJack25 | ||||
Au risque d’en troubler certains, et de mettre d’autres fans du groupe dans une colère sans nom, je n’ai jamais été un grand fan d’Epica. Pourtant, un de mes styles de prédilection est depuis le jaillissement du style le metal symphonique dans toute sa diversité. Je ne saurais dire qu’elle en est la raison, j’ai pourtant suivi la carrière du groupe depuis le début et ai écouté tous les albums lorsqu’ils sortaient. Mais, à part Design your Universe que je trouve excellent en tout point, j’ai toujours préféré la musique de Nightwish, Within Temptation, Xandria, Savatage, Sirenia, Rhapsody, Amberian dawn et j’en passe… J’ai toujours manqué de quelque chose lorsque j’écoutais Epica. Rien à reprocher au style flamboyant ni aux musiciens, ni à la chanteuse charismatique et multi-timbre, leur musique est dotée d’une puissance symphonique monstrueuse et de qualité et leur metal reste diablement maîtrisé et très extrême à certains moments. Une énigme… Alors que dire après ces écoutes d’Omega – Alive ? Je vous ferai grâce de vous énoncer que chaque titre fait partie de tel ou tel album, je n’en sais pratiquement rien, et c’est tant mieux. J’écoute alors et m’imprègne de ce que j’entends comme un novice qui découvre un nouveau groupe… et je trouve tout cela terrible, la production est dantesque, les orchestrations sont fournies et superbes, les rythmiques sont ciselées à souhait et Simone Simmons est impériale en maîtresse de cérémonie… mais… … Mais je n’ai pas le frisson… je n’ai pas de passion pour ces morceaux qui s’enchaînent, aucun refrain ne m’enchante plus que l’autre, aucun riff de guitare ne me reste en tête, aucun lyrisme si magnifique soit-il ne me transcende, aucune ligne de chant de la belle Simone ne me fait vibrer… Seul morceau à me provoquer le sourire et l’admiration, « Rivers », sorte de mélopée interprétée par Simone et uniquement accompagnée de chœurs mixtes superbes et intemporels, sans aucun autre instrument. Magique !!! A noter également les deux « Kingdom of Heaven Part 1 & 3 », compositions ultra-sophistiquées et très épiques, magnifiques d’émotions diverses et profondes. Chapeau bas aussi pour « Once upon a nightmare », avec cette intro en duo piano/solo guitare de haute voltige et le chant cette fois enchanteur de Simone... Alors je veux comprendre, j’analyse à nouveau… peut-être est-ce justement un manque de cohésion dans les chansons, je veux dire que tel des pompeux morceaux de metal progressif qui se contorsionnent dans les méandres de plans ajoutés les uns aux autres, on perd à chaque fois le fil des mélodies… Peut-être est-ce le côté metal extrême, voire death de certains passages, ajoutés à la voix irritante du pourtant charismatique guitariste Mark Janssen… peut-être aussi (ne tapez pas, ne tapez pas !!!) est-ce la voix de Simone qui, malgré toutes ses qualités indéniables, ne m’accroche pas plus que cela. Sa voix est somme toute merveilleuse mais sans timbre particulier et sa voix lyrique est très aiguë, presque criarde. Je la préfère nettement lorsqu’elle chante comme invitée sur d’autres groupes, comme ses interventions chez Kamelot ou ses rôles dans Ayreon. Elle ne rivalise hélas pas avec l’élégance d’une Tarja, la puissance d’une Manuela Kraller (ex-Xandria), la flamboyance d’une Floor Jansen, la douce maîtrise d’une Dianne von Giersbergen ou encore la beauté de timbre d’une Sharon Den Adel… Cet Omega Alive est plus une compilation de quinze morceaux de leur discographie, car ce fût un de ces live « spécial confinement », enregistrés sur scène mais sans public, qui ont pullulé lors de la pandémie, avec plus ou moins d’intérêt d’ailleurs. Le DVD de ce show diffusé en streaming est disponible, peut-être me laisserai-je tenter et la magie opérera peut-être enfin... Je le redis, tout est excellent, tout est un ravissement… mais il me manque toujours le truc essentiel, la touche en plus, l’inspiration unique pour que ce soit exceptionnel… |
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