CHRONIQUES ALBUMS

J’avais eu le plaisir de découvrir sur scène, SWEET NEEDLES, en février 2018 à Dreux, lors d’un concert organisé par ZOMBI RIOT. Derrière la jeunesse de ce groupe, il était facile de deviner que leur fougue et leur talent les mèneraient loin.
Près de quatre années ont passé, et l’écoute de « Tormenta » montre que le diagnostique était le bon. L’album fourmille d’idées, chaque titre étant l’occasion d’explorer, de mélanger, en une alchimie savante, des influences actuelles et les bases d’un bon vieux hard-rock indémodable.
Chaque morceau est une décharge d’adrénaline, un uppercut au menton qui laisse l’auditeur sur le flanc. Les voix sont puissantes, hargneuses, comme sur l’hypnotique « Tormenta » qui ouvre l’album.
Il y a une diversité incroyable, ça part dans tous les sens, mais sans jamais perdre le fil conducteur, « not the only one » est un exemple explosif de cette énergie communicative.
On ne s’ennuie jamais car SWEET NEEDLES sait, avec talent et maitrise, nous tenir en haleine, nous surprendre, par des changements de rythme, des mélanges de styles. Les musiciens sont tous au top. La section batterie basse est dantesque sur l’ensemble de l’album. Les guitares sont percutantes, inspirées, rageuses.
Difficile de sortir un titre du lot. Du très funky « Headache » au schizophrénique « Black haze », du style fusion rappelant parfois RATM « From Hisingen to Paris » au sautillant « Shake it ! groove it ! » rien ne laisse indifférent.
Un coup de maître réalisé par des musiciens accomplis. Des compositions riches et variées font de cet album un très beau cadeau pour les fêtes de fin d’années.