DEVOID
Lonely eye movement [ 2021 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 56.00
Style : Heavy-metal
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it
  Contact groupe : https://www.facebook.com/devoidofficialband/
 
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 06 novembre 2021 , réalisée par IvanJack25
   
Deuxième album des metalleux de Devoid, « Lonely eye movement » sort carrément du lot par son perfectionnisme et son professionnalisme et se révèle d’entrée comme un bijou de heavy-metal classique lourdement teinté de sonorités modernes, à l’instar du premier album « Cup of tears », spécialement sur le traitement des claviers. Du gros metal très mélodique comme peuvent en faire nos amis allemands tels que Rage, Primal Fear ou encore Vanden Plas et Helloween.
                Mais les musiciens ne sont pas allemands, car à part le chanteur Carsten Schulz, il se trouve être le guitariste français et principal compositeur du groupe Shad Mae, brillamment accompagné du second guitariste Gwen Kerjan, du claviériste Jorris Guilbaud, du bassiste Geoffrey Neau et du batteur Benjamin Lesous.
                Les gaillards nous présentent donc dix compositions forgées dans l’acier, riffs assassins et lourds, chorus mélodiques et techniques à souhait, leurs rythmiques qui bastonnent dotées d’une production dantesque, arrachant un à un les cheveux des têtes les plus touffues d’entre nous. Le tout est très compact, car à part le single et morceau éponyme de l’album et « Man without fear », qu’on chante encore deux jours après tant les compos sont savamment composées, les titres ne se détachent pas vraiment les uns des autres, et ce serait peut-être le seul point dommageable de ce disque.
                 Le onzième titre « Wood and wind » clôturant le disque semble être là pour se faire pardonner d’avoir sollicité notre attention avec tant d’informations à la seconde, guitare acoustique toute en finesse d’arpèges et saxophone doucereux suintant presque la US-pop des années 80, mélodieux à souhait et reposant… enfin.
                Parfois on pense aux mélodies un peu pompeuses de Royal Hunt « Impostor », au heavy ciselé et direct de Winger, aux harmonies fouillées d’un bon Pink Cream 69, on serait même tenté d’entendre quelques influences priestiennes de temps en temps, ne serait-ce que dans les chorus et quelques « tics » vocaux ultra aigus…
                Je plaisante un tantinet bien sûr car j’aime tout ce que je décris, je ferai même un parallèle flagrant avec le style de metal de Pretty Maids, groupe que j’adule depuis toujours. Car, si Carsten n’a pas du tout la voix de Ronnie Atkins, la comparaison irait plutôt vers Ralph Scheepers d’ailleurs, les grosses rythmiques flamboyantes mariées avec ces claviers majestueux et omniprésents de fait sont la marque indéniable des suédois, l’envie inaltérable de taper de la santiag et de headbanger comme un fêlé sans retenue, chanter comme on peut sur les refrains les plus aisés à retenir, et Devoid les suit de très près là-dessus. Je pourrais même ajouter un côté un peu plus moderne, comme peut le proposer Amaranthe actuellement.
 
                « Lonely eye movement » est en conclusion un très bon album, très actuel et très bien produit, ce qui leur promet un bel avenir dans le monde si diversifié du metal du vingt-et-unième siècle. En tout cas, ils y ont sans nul doute leur place ! Et Cocorico !!!







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