EDGE OF PARADISE The unknown [ 2021 ] |
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CD Album Durée : 45.20 Style : Metal pop |
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TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 21 septembre 2021 , réalisée par IvanJack25 | ||||
Le label Frontiers étant prolifique depuis quelque temps, au détriment de la qualité de certains albums et d’absence d’originalité de certains groupes, nous voici devant le quatrième album de Edge of paradise, « The unknown ». Album qui porte très mal son nom (oui, je commence très fort, je sais…) car rien n’est inconnu ici, le groupe mené par la chanteuse Margarita Monet nous gratifie d’un heavy-metal certes moderne quant à la production puissante et ultra-compressée comme la majorité des productions actuelles, mais ultra-classique comme on en entend des dizaines depuis une bonne décennie maintenant. Les influences sont diverses, de Within Temptation en passant par Amberian Dawn, Xandria, Evanescence, mais ce sont les mimiques vocales d’Amaranthe qu’on retient d’entrée. Si Elize Ryd a une voix certes très aigüe mais totalement maîtrisée et très agréable à l’écoute, celle de Margarita est encore plus aigüe et surtout très forcée et dérangeante. On se demande pourquoi chanter si haut et si fort tout le temps, avec tant de peine, pour des morceaux somme toute assez pop dans la composition, ne méritant pas un tel traitement. On attend plus de mélodie dans la voix sur ce style de musique, l’attention de l’auditeur n’en serait que renforcée… Ici, on plisse les yeux et si nous pouvions démonter nos tympans parfois, nous ne nous en priverions pas… Je vais donc avoir du mal à tirer quelques titres au hasard car tout est tellement compact, tout se ressemble plus ou moins, sans une once d’originalité ni personnalité, un peu à l’image des vidéos qu’on voit tourner sur Facebook pour promouvoir l’album, car hormis la chanteuse et son charme indéniable, les musiciens ont des visages inexpressifs, des gestes automatiques et contrôlés, presque blasés malgré leur jeune âge et cela se ressent atrocement tout au long de cette galette au format ultra-calibré. Rien n’est franchement mauvais, mais rien n’est franchement bon non plus, tout est bien exécuté froidement, millimétré à grand coup de Protools ou de Cubase (logiciels de traitement studio) et d’effets vocaux froids et robotiques (ce qu’on appelle moderne maintenant…), mais l’absence d’expression et d’émotion surtout me laisse franchement de marbre. J’ai tenté plusieurs écoutes au cas où j’aurais manqué quelque chose la première fois, mais rien n’y fait. La musique de Edge of Paradise est glaciale, si compressée et sans relief. Si le bord du paradis est ainsi, ce serait une vraie déception et je n’aimerais pas trop m’y frotter, préférant lorgner vers l’autre côté, un peu plus bas… |
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