ANETTE OLZON
Strong [ 2021 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 51.02
Style : Metal symphonique
  Infos :
  Contact label : http://www.frontiers.it
  Contact groupe : http://www.facebook.com/anetteolzonofficial
  Interview :
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 20 septembre 2021 , réalisée par IvanJack25
   
               « Strong » est le deuxième album de la chanteuse suédoise, ou devrais-je dire c’est le deuxième album qui sort sous son nom. Au vu du travail de composition et d’arrangements, on est en droit de penser qu’elle n’est pas la principale maîtresse d’œuvre sur ce disque, donnons plutôt la gloire au producteur guitariste émérite Magnus Karlsson, l’homme aux multiples projets et albums de renom, à l’instar d’un Alessandro Vecchio pour le même label Frontiers.
 
                Pas si loin d’un « The Dark Element », beau projet metal symphonique qui réunit l’ex-Stratovarius Jani Liimatainen et Anette pour une musique chargée, mélodique et puissante, cet album ressemble tout de même aux Nightwish, Within Temptation, Epica et consorts ; pas trop d’originalité dans un style qui commence à devenir sclérosé à force de sorties de nouveaux groupes et d’albums à foison…

                Je n’ai pas toujours été tendre avec Anette, je le reconnais, cette chronique sera le moyen pour moi de découvrir certains de ses talents un peu cachés par les grosses productions dont elle fait partie. Étant fan de Tarja depuis le début de Nightwish et encore plus de Floor Jansen depuis After Forever, je n’ai jamais trop compris pourquoi Tuomas et son équipe avaient choisi cette chanteuse au timbre assez pop pour remplacer une grande soprane comme Tarja. Je fais souvent le parallèle avec Blaze Bayley qui avait remplacé Dickinson dans Maiden pour deux albums. Non pas que Blaze et Anette soient de mauvais vocalistes, loin de là, mais ils n’ont ni la tessiture ni la prestance des personnes qu’ils ont remplacées.

                Parlons de cet album maintenant qui fleure bon le metal symphonique scandinave de ces dernières années, les trois premiers morceaux ne me feront pas mentir, on se croirait à la sortie d’Amaranth ou même Imaginaerum (Nightwish encore..), avec leur grosse production, les guitares puissantes et saccadées et les lignes de chant pop un peu puériles et légèrement désuètes, qui m’avaient à l’époque fait lâcher la carrière des suédois.
                Heureusement la suite est un peu plus inspirée, comme ce « Strong », ravivant le timbre cette fois plus émotionnel et intéressant d’Anette, où l’on entend la chanteuse moduler sa tessiture dans les graves et médiums, ce qui lui sied parfaitement. « Parasite » ressemble comme deux gouttes d’eau à Amaranthe (le groupe cette fois !), dans les sons de claviers ultra dance et l’énergie émise dans la progression de la chanson. Puis nous avons droit à une très belle ballade, « Sad Lullaby », symphonique à souhait à grand renforts de cordes endiablées et de chœurs exacerbés.
                « Fantastic Fanatic » retrouve le timbre grave de la chanteuse, beaucoup plus mélodieuse que lorsqu’elle monte dans les aigus, ce qui rend son timbre nasillard et presque désagréable à la longue.
                Tout le reste de l’album est sans surprise, convenu mais tellement efficace et puissant qu’on se laisse faire, à écouter et apprécier ce qui restent des compositions indéniablement bien créées.
 
                Magnus a fait le job comme toujours, et Anette surprend parfois en variant son organe de la plus belle des façons. Gageons que la suédoise peut encore nous étonner à l’avenir. « Strong » est un bel album, sincèrement, et il porte bien son nom.








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