D-O-G
In my world [ 2021 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 48.36
Style : Heavy-rock
  Infos :
  Contact label : http://www.m-o-music.com
  Contact groupe : https://www.facebook.com/jo.amore.bis
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 30 août 2021 , réalisée par IvanJack25
   
DOG est un nouveau groupe français constitué du chanteur Jo Amore (ex-Nightmare), René Marc Le Rolle à la basse, Eric Beau aux guitares, Alex Ferlin à la batterie. Ils nous présentent ici leur premier album de heavy-rock que l’on croirait tout droit sorti des années 80, le panache et l’effet de nostalgie en moins.



En effet, les dix morceaux ne font pas dans la finesse et font de suite penser aux combos de la NWOBHM et la scène allemande heavy/speed de cette époque, les riffs et rythmiques mille fois entendus rappellent un peu le Maiden de No prayer for dying et Fear of the Dark, mixé avec un peu d’Helloween, d’Accept, de Grave Digger, de Saxon et même d’Agent Steel pour la voix (hélas…).



Le son de la batterie est assez pauvre et très brut et les guitares semblent tout droit sorties d’une ruche certes flamboyante mais trop bourdonnante et approximative pour notre époque. On n’est plus dans les années 70, les sonorités, amplis et studios ont tant évolué qu’il est presque indécent de proposer ces sons saturés d’un autre âge. Ou alors c’est un choix délibéré du groupe et là, cela s’appelle du mauvais goût.



Quant au chant, je sais que je vais me faire des ennemis car le gaillard est assez connu dans le milieu metal depuis pas mal d’années Jo Amore est quand même le charismatique vocaliste de Nightmare jusqu’à 2015, excusez du peu !) mais j’ai vraiment du mal à encaisser ce déluge de décibels forcés et éraillés, ne comportant pas de réelle mélodie ni de finesse. Même la tentative de power ballad avec "Icarus Dream" ni même le pseudo-épique "In my world" n'arrivent pas à relever le niveau, bien au contraire, on frise le ridicule...



Là encore, la voix de Jo se serait-elle brisée avec l’âge ou est-ce une volonté de chanter de façon si criarde et révolue ? Si c’est le premier cas, une recherche de mélodies et moins de démonstration aurait été largement mieux appréciée, j’avoue que j’ai eu du mal à écouter les dix morceaux en une seule fois, tant mes oreilles ont commencé à saigner à partir de la moitié…



Vous allez me dire, « tu n’es pas un peu dur avec eux, quand même ? » Pas du tout, car quand on a le bagage des quatre lascars et qu’on sillonne l’hexagone musical depuis tant d’années, j’estime avoir le droit d’exiger plus de qualité musicale et artistique comme auditeur, je trouve que la musique de DOG reste très amateur et brouillon par rapport au standing et à l’expérience des musiciens qui composent ce groupe.



J’aurais pardonné si cet album était le premier essai d’un groupe tout jeune tout nouveau à peine sorti de l’adolescence, qui se serait essayé depuis quelques mois à leurs instruments et à ce style de metal rétro. Mais là, aucune excuse ! Carton rouge !







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