CHRONIQUES ALBUMS

Les Brésiliens de EGO KILL TALENT ont rassemblé trois EPs sur un nouvel album intitulé "the dance between extremes". Le nom du groupe intriguant au départ résulte d'une devise adoptée par les musiciens opérant dans un certain rock expérimental aux différentes facettes.

Ce groupe Sud-Américain au talent incontesté où l'on ressent fortement les influences d'un Incubus, d'un Aerosmith et autre Dave Grohl aurait du se faire mieux connaitre en 2020 en effectuant la première partie de la tournée de Metallica et Greta Van Fleet. Oui mais voilà la pandémie actuelle est passée par là, alors c'est dans votre salon qu'il vous faudra apprécier (ou pas) cet album intitulé "the dance between extremes".
Ego Kill Talent danse (joue) donc entre ses extrêmes, en tre hevay, pop-punk, nu-metal, rock n'roll, des relents de grunge et un soupçon de rap.
Formé en 2014 à São Paulo, cette formation à vu le jour grâce au chanteur Jonathan Correa et au guitariste Theo van de Loo. Et affin de compléter le line-up nous avons Jean Dolabella (ex-Sepultura) Niper Boce Ventura (guitare) et Raphael Miranda (basse), ce qui a donné dès 2017 un premier album.
Le quintet nous offre donc avec ce second album 12 titres bien différents des uns par rapport aux autres, c'est une "pochette surprise" en quelque sorte où chaque musicien apporte ses envies, son vécu, sans jamais "écraser" l'autre. Le pari semble réussi dans sa diversité pour une musique hybride en diable.
Bien sûr il faudra encore un peu de temps pour que Ego Kill Talent se détache vraiment de ses influences, mais le potentiel, la créativité et la technique sont bien présents, alors...

Alors, même si leur rock expérimental se révèle un peu déroutant par moments, jetez-y une oreille (ou les deux), l'écoute se révélant fort enrichissante pour un groupe à l'avenir certain.