VIOLENCE Opus I [ 2021 ] |
||||
CD Album Durée : 34.00 Style : Metal Industriel |
||||
Infos : | ||||
Contact label : | ||||
Contact groupe : | ||||
ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
|
Chronique : 18 mai 2021 , réalisée par Chart | ||||
VIOLENCE est un nouveau groupe venu de Paris. Le trio n'est pas expérimenté, loin de là, puisque l'on retrouve Fabio MESCHINI à la guitare (ex AS THEY BURN, L'ESPRIT DU CLAN), Morgan SANSOUS à la batterie (HENKER) et Niveau Zero au chant et à la production. VIOLENCE nous arrive avec un premier album, « OPUS I » qui s'avère être un mélange puissant de metal et d'industriel. Afin de servir au mieux ce cocktail explosif, il fallait une production digne de ce nom. C'est bien le cas ici. C'est lourd, puissant et explosif. Les guitares sont résolument orientées metal, voir death metal. La batterie sonne électronique mais ne manque pas de puissance. Le reste de l'espace sonore est occupé par des samples bien en avant et un chant qui vient s'intégrer parfaitement à cet ensemble massif. Histoire de rendre cet album le plus complet possible, VIOLENCE n'a pas hésité à appeler ses amis à venir participer à cet album. Les featurings sont nombreux et on commence avec le premier morceau, « The Rising ». Benjamin TASSY et Damien GARCIA sont invités pour ouvrir ce disque en compagnie de VIOLENCE pour un morceau de très bonne manufacture. On retrouve des influences death metal sur ce titre entrecoupé de beats industriels d'une rare ampleur. C'est costaud. La machine démarre vite et ne laisse personne indemne sur son passage. On poursuit dans une veine toute aussi dure avec « Behind Masks » sur Code : Pandorum de INHUMAN vient prêter main forte au trio. Le résultat est encore une fois à la hauteur des espérances. On développe un peu la formule en passant par un final à la limite de la techno mais façon VIOLENCE, cela reste pour le moins très sombre. Le clou est encore une fois martelé, enfoncé jusqu'à la dernière limite avec « I Met The Devil ». A titre comparatif, je pense à un mariage forcé entre le premier album de FEAR FACTORY combiné à l'excentricité d'un PUNISH YOURSELF le tout passé au rouleau compresseur. Il y a assez peu de place à la mélodie même si celle-ci subsiste ici et là. L'idée est bien de tout déblayer sur son passage et ce n'est pas un « Engine » qui va démontrer le contraire. C'est aussi le moment de retrouver un autre invité, Bastien HERNAUT issu du groupe industriel HORSKH. On prend quand même un petit moment pour souffler et reprendre un peu d'air avec « Repression » qui fait office d'interlude. Il fallait bien ça car le morceau suivant est plutôt attendu puisque l'on retrouve sur « My Fate » la présence de Billy de BIOHAZARD. C'est plutôt surprenant mais bienvenu de retrouver le guitariste/chanteur du groupe américain ici mais le résultat est clair. Ces gens là font du très bon boulot ensemble. Il y a quelque chose de MINISTRY avec une légère touche groovy pour un résultat écrasant. Nouvel interlude avec « Backfire » avant un « The Poison And The Cure » sur lequel on retrouve Julien LEBON de ATLANTIS CHRONICLES. On reste sur cette vague dévastatrice avec « Wolves » et toujours Julien LEBON en invité. Un nouvel interlude, « Before It's To Late » avant une fin apocalyptique avec le titre « Violence Will Not Save You » en compagnie de ANOMALIES. VIOLENCE nous livre un « Opus I » qui pour un premier jet met la barre très haute. C'est du costaud, du très lourd même. Et malgré un nombre d'invités important, l'identité du groupe ne se voit pas transformée à chaque morceau. Il y a ici une très grande cohésion et un professionnalisme assez rare. |
||||
AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE | ||||
|