CHRONIQUES ALBUMS

Le sixième méfait de Seth, après un « The Howling Spirit « qui n’avait pas fait l’unanimité, la morsure du christ mettra-t-elle tout le monde d’accord sur le sujet ?

La pochette signée par Leonico Hatrmr de l’incendie de Notre-Dame-de-Paris est en adéquation avec l’ambiance et les textes hurlés par Saint Vincent, le nouveaux chanteur (BLACKLODGE, VORKREIS, THE ARRIVAL OF SATAN).

« La morsure du Christ » démarre en trombe et happe l’auditeur dans un flot de sang et de cri, ici pas de repos éternel, un certain côté grandiloquent restera jusqu’à la fin rappelant l’excellent « Les Blessures de l’âme ». Les variations de rythmes se font sentir, un côté épique en émerge par moment.

Tout le long de l’album les paroles percutent l’auditeur et le font traverser afin de devenir spectateur de cette incendie, un triomphe de Lucifer ? Peut-être pas si sur la bâtisse résiste au temps comme au diable, mais serait-ce suffisant ?

Ici Seth signe un excellent album, a n’en point douter. Le côté revival du groupe fait son effet et les fans en sont ravis. Ce nouveau line-up est efficace, mais j’aurais aimé quelque chose de plus personnel, une patte un peu plus marquée plutôt que de marcher dans les pas des précédents, je sais je suis exigeant. En attendant le prochain opus peut-être plus marqué par ce nouvel line-up réécoutons cet excellent méfait !