CAPRA
In transmission [ 2021 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 32.20
Style : Metal/punk/hardcore
  Infos :
  Contact label : https://www.metalblade.com/us/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/Capraband/ https://capraband.bandcamp.com/album/in-transmission
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine
TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine
PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
  Chronique : 28 avril 2021 , réalisée par Black.Roger
   
En ce Printemps 2021, un redoutable vent de fraîcheur nous arrive de Louisiane aux "states" avec le premier "méfait" de CAPRA intitulé "in transmission" dans un registre hardcore/punk/metal.

Ce quatuor fondé à Lafayette en 2016 par le guitariste Tyler Harper et le batteur Jeremy Randazzo, déjà connus dans différents projets auparavant, s'est adjoint les services de Ben Paramore à la basse et surtout de la chanteuse Crow Lotus.
Capra ainsi formé se lance dans l'aventure punk/hardcore métallisé en diable en nous proposant un peu de "old-school" pour titiller notre nostalgie et un peu plus de "moderne" afin de pimenter cette scène "keupone".
Ce qui frappe d'entrée de jeu c'est la prestation vocale déchaînée, énergique, urgente et presque hystérique de Crow Lotus qui hurle mais qui chante aussi, ce qui m'a fait penser bien entendu à Walls of Jericho.
Côté musique, après un premier titre, "exordium" relativement atmosphérique qui semble vouloir dire "préparez-vous, ça va twister dans les chaumières", tout se déchaîne avec rage et détermination, lourdeur et rapidité étant mixés avec bonheur même si l'on ressent un peu, de linéarité au fil de l'écoute. mais l'on avale tout ça et l'on digère cette violence un poil revendicatrices sans retenue aucune. L'on pense cette fois-ci à des groupes comme Every Time I Die ou encore Converge dans une certaine mesure.
Cet album "tracké" fin 2019 a du faire face à des retards dus à la pandémie actuelle, mais le groupe n'a rien lâché, ni sa détermination, ni sa colère contenue et aujourd'hui voici donc 11 titres pour une demi-heure d'enregistrement qui nous sont jetés en pâture.
Alors, que dire de plus ? Que l'enregistrement et le mastering tiennent toutes leurs promesses avec un son bien "rentre-dedans" qui nous pète à la figure, que l'artwork de couverture est assez parlant et accrocheur et que pour un premier album le quatuor frappe très fort !

Il faudra donc compter sur Capra à l'avenir je pense et en attendant procurez-vous de toute urgence ce brûlot dévastateur qui parait en édition vinyle coloré aussi.







AUTRES CHRONIQUES DU MEME GROUPE