SAXON Inspirations [ 2020 ] |
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CD Album Durée : 36.05 Style : Hard Rock |
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Chronique : 24 avril 2021 , réalisée par IvanJack25 | ||||
2020, année morte, année blanche, une catastrophe mondiale pour tant de commerces, de professions dans tous les domaines, spécialement culinaires et culturels. Alors en ces temps statiques ou plus rien ne bouge niveau scène, Saxon a décidé de nous sortir un nouvel album. Enfin, pas tout à fait parce que ce bien nommé "Inspirations" est en fait un album de reprises de certains morceaux cultes de groupes non moins renommés qui ont inspiré la bande à Biff Byfford et Paul Quinn dans leur jeunesse. Très fidèles aux versions d’origine, peut-être trop d’ailleurs, les cinq vieux briscards nous proposent « Paint it Black » des Stones (dans le genre cover, je préfère nettement celle de Rage, pour laquelle ils avaient ajouté quelques arrangements dont un pont du plus bel effet.), un « Immigrant Song » de Led Zepp très court, le « Paperwalk writer » des Beatles qui sonne très bien avec la voix éraillée et aiguë de Biff. De l’excellente reprise « Evil Woman » résonne un bon vieux Black Sabbath où l’on croirait entendre Ozzy dans toute sa splendeur passée et « Stone Free » de maître Hendrix renait flamboyant de ses cendres. « Bomber » de Motorhead est toujours aussi entraînant, ainsi que la relecture du "Speed King des Deep Purple, exacerbée par les aigus de Biff et le duo orgue Hammond/Guitare remplacé par un délire à deux guitares, franchement bon. "The Rocker" de Thin Lizzy n'a jamais trouvé aussi belle seconde peau je pense, ce n'est pas le cas de "Hold the line" de Toto qui est légèrement massacrée, car le feeling initial a totalement été lapidé. On a beau dire, Toto a quelque chose que d'autres n'ont pas... Heureusement, le chorus de guitare est très bien interprété et sauve les meubles. Pas facile de tout reprendre à la façon Saxon de tels morceaux si délicats, ce n’est surtout pas facile de remplacer un piano jazzy par une guitare saturée… « Problem Child » d’ACDC passe comme une lettre à la poste, sans surprise, la voix de Biff fait très bien illusion à celle de Bon Scott et « See my friends » des Kinks clôt l’album de façon classieuse et distinguée. Sympathique, frais, délectable et entraînant. Ça nous fait remuer du pied et virevolter la caboche, et ça fait du bien. |
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