CHRONIQUES ALBUMS

Quand RAMMSTEIN rencontre PINK FLOYD et CARPENTER BRUT ça donne "Work" le second album de MIY basé au Luxembourg. Vision simpliste suite à une première écoute je vous l'accorde, mais allons plus loin dans cette chronique.

Un duo de musiciens composé de Gàbor Bansi (HU, chant, guitares synthé) et de Mattia D'Agostino (IT, batterie live) nous offre avec ce nouvel opus une immersion en apnée dans leur monde indus, darkwave, synthpop et goth qui nous plonge dans les profondeurs de l'esprit humain en cette période sombre et maussade où il nous faut rechercher une certaine lumière afin de survivre.
Ici en 13 titres pour un peu plus d'une heure de voyage nous apprécions les voix claires et profondes du chanteur, mais aussi la voix envoûtante sur deux titres de la chanteuse Remeya Kingston.
Se succèdent alors des compositions hors-piste du monde actuel où dans des ambiances sombres et batcave surgissent souvent des riffs lourds, parfois martiaux sur des rythmiques binaires enfonçant un certain côté techno dans nos têtes avec le soutien d'une basse omniprésente et rituelle.
Le coté symphonique nous prend par surprise et nous fait donc ingurgiter un certain malaise noir comme de l'encre. Alors, sous le "projecteur" il faut "travailler", assumer un "baptême", se "battre" sans tomber dans un "autre monde" où l'on pourrait trouver une "beauté sacrée" sans se "perdre".
Jeu de mots fait à l'aide de quelques titres, mais le parcours initiatique est bien construit et l'on adhère pleinement à ce "Work" pour le malheur ou pour le pire, le meilleur assurément musicalement parlant.

L'album est sorti depuis quelques jours déjà alors vous pouvez écouter le résultat , le "travail" de cette entité Luxembourgeoise et l'apprécier à sa juste valeur, ça vaut largement le détour !