THE DEAD DAISIES
Holy ground [ 2021 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 52.00
Style : HARD ROCK
  Infos :
  Contact label : http://www.spv.de/
  Contact groupe : https://thedeaddaisies.com/
 
Pavillon 666 - metal rock webzine Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 03 février 2021 , réalisée par Stef
   
Salut

THE DEAD DAISIES est au rock ce qu’une comète est à l’astronomie. Une source inépuisable de connaissance de ce qu’a été l’âge d’or du métal où l’on replonge avec bonheur, délectation et une pointe de nostalgie, à chacune de ses apparitions. Alors sortez vos télescopes pour observer cette boule d’énergie et son panache magnifique.
Faut-il présenter Glenn Hughes ? Ce nom n’a plus rien a prouver depuis longtemps et son statut de légende n’est pas usurpé. Le septuagénaire (oui je sais ça fait mal à écrire) pourrait donner des leçons de chant à bon nombre de chanteur, tout style confondu, tant son talent et sa palette vocale semblent inépuisables. Il chante, hurle, susurre, miaule avec une aisance toujours incroyable. Sa venue dans cette formation polymorphe est une richesse non seulement pour sa voix inégalable, mais pour son jeu de basse que la production a su mettre en valeur tout au long de cet album. Sans oublier son sens du groove et de l’écriture.
Tout dans ce disque fleure bon le rock, l’énergie, la joie de jouer ensemble, le talent de chaque membre est mis en évidence, ce qui fait de cet album une pépite, une grenade qu’il faut dégoupiller d’urgence pour qu’elle vous éclate à la gueule. Vous allez voir, ça fait un bien fou !!
« Holy Ground », premier morceau donne le ton et nous plonge dans une époque où savoir chanter était un peu la base… Que dire de « Come alive » et ses accents seventies où Glenn prouve, s’il en est besoin, qu’il peut rivaliser avec Robert Plant.
La basse est toujours présente, mise en évidence comme sur le très groovy « Like no other ». La guitare de l’excellent DOUG ALDRICH (ex DIO, WHITESNAKE…) fait merveille tant en rythmique que sur les soli souvent magistraux, bien épaulé par DAVID LOWY fondateur de ce groupe.
DEEN CASTRONOVO (Steve Vai, Ozzy Osbourne, Journey, Paul Rodgers…. ) derrière les fûts, est d’une précision chirurgicale.
On a parfois l’habitude de dire que réunir des grands joueurs ne fait pas forcément une grande équipe. Là, c’est tout le contraire. Chaque membre apporte son vécu, sa spécificité, son talent, au service du groupe, de la musique et des compositions. L’album revisite le métal dans toutes ses composantes, mais en gardant le lien, l’unité, une cohérence qui en font un disque remarquable.
Une cure de jouvence et de bonheur à ne pas rater.

Stef









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