THERION
Leviathan [ 2021 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 45.40
Style : Metal symphonique
  Infos :
  Contact label : http://www.nuclearblast.de/fr/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/therion/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 23 janvier 2021 , réalisée par le.gougnafier
   
Après deux albums reçus en demie teinte car s'écartant artistiquement de leurs habitudes, les Suédois de Therion ont décidé, cette fois ci, de soumettre à leur public un album fidèle à ses attentes, à savoir, représentatif du Metal symphonique auquel il était habitué. Ce sont ici les propos de Christofer Johnsson, maître à bord du groupe, dans de récentes interviews.
Dès les premières notes de ce Leviathan, on sent que le sieur Johnsson est resté fidèle à son propos. On retrouve, d'entrée de jeu, le Therion des grands jours sur "the Leak on the Oak of far". Ce titre est fédérateur ; tout y est : les chœurs, l'atmosphère grandiloquente, le tout servi sur un tapis de guitares rentre-dedans. Cela démarre plutôt bien ! Cette impression se confirme sur "Tuonela" et "Leviathan". Nous démarrons donc sur une triplette gagnante qui devrait faire des étincelles en concert.
Mais Therion sait varier son propos en soumettant des titres plus posés telle que la très émouvante ballade "Die Wellen der Zeit". Cette dernière est une respiration bienvenue avant de repartir sur du massif, comme le rageur "Great Marquis of Hell". Quelle gifle ! Tout comme "Ten Courts of Diyu" (belle sortie).
Au final, Therion a t-il donc respecté son postulat de départ ? Oui...et non.
Oui, car le fan retrouvera toutes les recettes qui auront fait la renommée de ces pionniers du style : l'usage des chœurs, féminins, masculins ou les deux à la fois. Il sera également ravi par les riffs rageurs et la variété des ambiances, massives ou plus éthérées. Néanmoins, à mon goût, ce Leviathan n'est pas exempt de petits points qui agacent. Comment ne pas rouspéter à cause de ces effets bizarres sur les voix féminines dès le premier titre ? Comment ne pas pester devant certaines longueurs pas franchement utiles (un titre comme "Tuonela" aurait peut-être gagné en impact en étant quelque peu raccourci). On peut également regretter le côté un peu générique de "Ai Dahka". Certes, ce ne sont là que de petits défauts mineurs, mais tout de même...
En ce qui me concerne, Therion s'est bien repris en main sur cette galette mais l'essai, bien que marqué, n'est pas totalement transformé.







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