DREAD SOVEREIGN Alchemical warfare [ 2021 ] |
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CD Album Durée : 51.56 Style : Death/doom |
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Chronique : 17 janvier 2021 , réalisée par Black.Roger | ||||
Les Irlandais de DREAD SOVEREIGN ne sont peut-être pas très connus contrairement à leur chanteur/bassiste Alan Averill (Nemtheanga) icone du dark-metal dans le groupe Primordial c'est un fait. Mais ce projet parallèle emmené donc par Nemtheanga avec Bones (Dikasterion) à la guitare et JK (Conan) à la batterie nous offre en ce mois de Janvier 2021 un troisième opus intitulé "Alchemical warfare" paru chez Metal Blade le 15. Avant de construire ce nouveau "méfait", Nemtheanga déclarait je cite "le monde est maudit". Et il ne croyait pas si bien dire vu les événements actuels qui nous "pourrissent" la vie prédisant la fin d'un certain monde annoncée, qui sait ? En tous cas, avec ce troisième album Dread Sovereign continue de nous faire passer un message actuel fait de doom, de heavy, de rock n'roll, de black naissant dans une ambiance salement et diablement occulte. Ce nouvel enregistrement fait suite à un premier EP intitulé "Pray to the devil in man" (2013), suivi d'un premier album "All hell's martyrs" ('2014) et d'un second "full-length" nommé "For doom the bell tolls" (2017) profondément doom comme son nom l'indique. Je dis profondément doom, car la nouvelle offrande maudite "Alchemical warfare" se veut un peu plus "speed", un peu plus rock n'roll. Ici, Dread Sovereign se fraye un chemin entre les œuvres d'un Venom, d'un Motörhead, d'un Cathedral ou encore d'un St-Vitus, tout ça pour vous dire que nous sommes en terrain connu. Sauf que Nematheanga se complait de plus en plus dans l'univers glauque d'un doom préhistorique et sait varier ses vocaux de titre en titre tel un alchimiste de la noirceur accompagné par des soli diaboliques sur des tempi variés au possible nous entrainant de gré ou de force dans son univers malsain. En neuf titres dont l'instrumental "Viral tombs" mortel en ambiance (sic) coupe en deux cette ode épiquement votre se terminant par la piste 9 avec la reprise du fameux titre de Bathory "You don't move me (I don't give a fuck)". Voilà, la messe noire, obscure, primaire, dépressive, mélancolique et agonisante est dite en un peu moins d'une heure, et bien dite ! Dread Sovereign n'invente rien dans le domaine du doom, soit, mais donne une certaine profondeur aux origines metal/rock que nous aimons de toutes façons. Alors inutile de résister, oui vous les passionnés d'expériences musicales diaboliques, procurez-vous sans tarder ce "must" Irlandais aux consonnances old-school et disons-le encore une fois "jusqu'au boutiste" dans le style, amen ! |
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