VANDEN PLAS The ghost experiment - Illumination [ 2020 ] |
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CD Album Durée : 61.00 Style : Metal Progressif |
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
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Chronique : 06 janvier 2021 , réalisée par IvanJack25 | ||||
Voici le deuxième volet de The Ghost Experiment de Vanden Plas que j’attendais avec impatience et, je l’avoue, une certaine appréhension car le premier volet »Awakening» m’avait laissé quelque peu sur ma faim. Non pas qu’il était mauvais (impossible pour ce groupe d’être mauvais de toute façon...), mais j’avais trouvé l’album assez court avec ces six morceaux et les compositions semblaient assez convenues et sans surprise, pour qui connait le groupe. Ce nouvel album rassure quant à la qualité des morceaux et de l’inspiration retrouvée. Toujours dotée d’une production impeccable et ciselée aux petits oignons par l’excellent Markus Teske, la musique des Allemands prend tout de suite aux tripes, aussi bien par la rythmique basse-batterie métronomique de Andreas Lill et Thorsten Reichert que par la paire inéluctable que font Stefan Lill et Gunter Werno, guitares et claviers, tout cela transcendé par le non moins sublime Andy Kuntz au chant, organe de velours puissant et bourré d’émotions. On se délectera du premier morceau « When the world is falling down », déjà tellement apprécié sur youtube depuis quelques semaines déjà, doté d’un excellent refrain et d’un long passage instrumental où les claviers et les guitares forment un dialogue intéressant de par l’alternance des interventions rythmiques et des chorus. « Under the horizon » envoie un bon mid-tempo de metal prog classique, suivi d’un premier moment aventureux et très réussi du point de vue mélodique et structurel, « Black Waltz Death », une valse très bien sentie, décorée d’un chœur qui finit d’habiller ces instants superbes qui bercent nos sens et nous donnent même envie de nous laisser aller à quelques pas de danse enveloppés. » The lonely Psychogon » fait penser aux belles heures de l’époque The Seraphic Clockwork et représente un autre monument avec cette suite de parties de claviers, instrument qui est apparemment remis en valeur sur cet album, car trop longtemps effacé pendant quelques années par les grattes ravageuses et non moins scintillantes de sieur Lill. « Fatal arcadia » est un condensé de ce que Vanden Plas fait de mieux, l’alternance de grosses saccades de guitares graves, toujours soutenue par un chant superbement placé et maîtrisé, et de passages très calmes piano/chant très aériens. « The Ouroboros » continue dans la délicatesse avec ce dialogue entre Andy et Gunter pour un ravissement des sens, poursuivant sur un format «power-ballad» subtile, laissant ensuite place à une belle plage instrumentale mélodique et puissante pour finir en apothéose de chant et d’harmonies. Un morceau à rallonge me direz-vous ? Oui, mais c’est ce que nous aimons de ce style, non ? Surtout qu’il y avait longtemps qu’ils ne nous avaient pas gratifiés d’un excellent morceau de 13 minutes. « Ghost engineers » nous adoucit à nouveau les sens avec ce mouvement piano-chant, frôlant la perfection émotionnelle, saupoudrée de quelques langoureuses notes d’un violoncelle somptueux, pour terminer cette aventure avec le bonus « Krieg Kennt Keine Sieger », chanté à moitié en allemand et en duo avec Alea. Une bien belle fin métallique de haute voltige où une fois encore Andy nous ravit de sa maîtrise dans tous les registres vocaux, y compris au plus haut sommet. Vu la qualité et l’inspiration montantes entre les deux Ghost Experiment, on se lèche d’avance les babines en rêvant d’un troisième album pour l’achèvement de l’œuvre, ça promettrait d’être exceptionnel ! Cet album, entre autres, donnerait tellement bien en version symphonique, accompagné d’un véritable orchestre, j’en rêve depuis tant d’années... |
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