IRON FLESH Summoning The Putrid [ 2020 ] |
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CD Album Durée : 40.56 Style : Death Metal |
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Infos : | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 16 décembre 2020 , réalisée par Chart | ||||
Julien HERWIN lance son projet en 2017 du côté de Bordeaux. Ce chanteur multi instrumentaliste s'est fait remarquer pour sa participation à de nombreux projets tels que HORNCROWED, WITHDRAWN et j'en passe. A la base IRON FLESH était un one man band mais finalement Guilhem prend le poste de batteur, Seb à la basse et Sylver à la guitare. Le groupe se lance alors dans un gros travail d'écriture qui l'amène en à peine 3 années à sortir 2 Eps et aujourd'hui un troisième album. Si ce groupe semble avancer très vite, il n'en oublie pas pour autant l'essentiel. Il faut une production en adéquation avec son style. IRON FLESH évolue dans le death old school et cet enregistrement est en harmonie avec le style musical. On retrouve cette touche qui va pas sans rappeler les années 90 avec une petite tendance suédoise. IRON FLESH réussit son coup tout en étant moderne. Le résultat est tout à fait appréciable. Ce ne sont pas moins de 9 titres qui composent cet album. On rentre dans ce disque avec « Servants Of Oblivion ». On ferait presque un bon dans le temps avec cet esprit à la ENTOMBED. C'est gras, rapide et pourtant assez rock n'roll à certains moments. Forcément on est conquis par ces riffs et ces blast beats entraînants. Le death old -school est ici très bien représenté et IRON FLESH ravive la flamme avec vigueur comme le démontre très bien un titre tel que « Relinquished Flesh ». Les standards sont bien présents et le gras des guitares donnent une tonalité qui rendrait presque nostalgique de l'explosion du death à ses débuts. On casse le tempo avec le très lourd « Demonic Enn » avant que la machine ne soit relancée par « Purify Through Blasphemy », toujours avec ce petit côté rock malgré un très gros esprit death bien plaisant. « Cursed Beyond Death » a presque quelque chose des premiers albums de AMON AMARTH ou de HYPOCRISY. Le mélange de lourdeur et de mélodie a toujours fait les belles heures de ce style. C'est à nouveau le cas ici avec ce bel hommage à la lourdeur écrasante. « Death and The Reaper's Scythe » fait office de marche tandis que « Incursion of Evil » vient relancer la machine à grands coups de blasts suivi par le non moins imposant « Thy Power Infinite ». La conclusion se fait sur un titre à la limite du doom avec le titre « Convicted Faith ». La tonalité est quelque peu différente. On explore sur cette fin d'album un autres aspect important du death avec tout ce qu'il y a de lourdeur et d'ambiance saisissante. IRON FLESH signe un album intéressant pour les plus vieux fans de death. Ce retour aux racines est pour le moins plaisant. On sent un groupe expérimenté qui a bien fait les choses. |
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