DEATHBLOW Insect politics [ 2020 ] |
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CD Album Durée : 34.20 Style : Thrash/death |
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Chronique : 14 novembre 2020 , réalisée par Black.Roger | ||||
DEATHBLOW, le quatuor turbulant de Salt Lake City aux "states" nous promet pour la veille de Noël 2020 la sortie sur son propre label Sewer Mouth Records d'un second album intitulé "insect politics". Précisons que ce groupe de l'Utah n'a rien à voir avec Deathblow (Espagne), Deathblow (Japon) et Deathblow (Winston, USA) et peut-être d'autres à travers le monde", qui sait ! Après un "prognosis negative" pur thrash paru en 2014, un EP et un single récents, Holger the horrible (guitare/vocaux), Paulie Gunk (basse), Grob (batterie) et Smelltron (guitare) semblent avoir pimenté leurs nouvelles compositions en prenant un virage plus death, plus punk aussi. Deathblow, c'est donc très agressif, bien "speed" aussi et à son écoute vous avez envie de vous taper la tête contre les murs, alors en live, je ne vous explique même pas... Allez, une petite piste à l'intro à la old-school thrash et puis sans prévenir ça démarre fort avec cette voix passée au "débouche-évier" à la Venom bien crade vintage. Puis tout s'enchaîne sur 8 titres avec des guitares en accélération vicieuses. Le duo basse-batterie vous enfonce ses rythmes dans le crâne sans faiblir. Et ça défile durant 35 minutes avec des envois furieux, sans compromis afin de dénoncer l'isolement, la démence numérique, la radicalisation, la paranoia et l'effondrement de nos systèmes politiques CQ FD. Ici on ne s'enferme pas dans un thrash/death linéaire et poussiéreux. Ici On nous propose des avancées plus modernes avec notamment ces ruptures de rythme époustouflants de dextérité et des aventures guitaristiques variées au possible, quelle claque! Du coup, fébrilement, à la fin de l'écoute on appuie sur la touche "replay" pour reprendre une dose de metal qui arrache et qui vous met en transe, originalité et qualité étant au rendez-vous, et quel son ! Enregistrement réussi pour une certaine consécration donc car un Secord album est souvent la porte ouverte (ou non) de l'avenir d'un groupe<; Tout va bien ici pour ceux de l'Utah qui mettent toutes les chances de leur côté y comprit l'artwork remarqué de la pochette oeuvre de l'Allemand Axel Hermann (Sodom, Asphyx, etc...). |
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