LEATHER WITCH
Leather witch [ 2020 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 31.38
Style : Heavy-metal
  Infos :
  Contact label : https://www.facebook.com/steelsharkrecords
  Contact groupe : https://www.facebook.com/LeatherWitchBand/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 04 novembre 2020 , réalisée par IvanJack25
   
Leather Witch, groupe de heavy-metal colombien, a sorti en juin de cette année ce premier album, intitulé sobrement « Leather Witch ».

Le groupe est constitué de cinq membres frissonnants et fougueux, si fougueux que l’opus ne dure guère plus de 30 minutes. Huit morceaux tapant dans le heavy-speed vintage et un peu daté «années 80», mais si bien interprété qu’on en oublie le côté obsolète de la musique et la pochette immonde qui semble avoir été dessinée par un enfant de 8 ans. La production est impeccable, les rythmiques sont ultra-soutenues et la paire de guitaristes fait vraiment du bon boulot, surtout au niveau des chorus assez inspirés et flamboyants.

Le point faible, tout est subjectif bien sûr, se trouve être la chanteuse Tania, qui, sans être une mauvaise vocaliste, sait se rendre assez insupportable dès le deuxième morceau. En effet, elle est dotée d’un organe certes puissant mais très maniéré et sans vraie modulation, à toujours stagner dans les médium et parfois de mauvais aigus avec force et rage (on se prend même à comparer son timbre au chanteur de Living Death dans une autre vie, ou même à la voix de Schmier de Destruction, hélas pas les vocalistes les plus talentueux du monde…).

Mais surtout, Tania chante tout le temps ! Pas une césure, pas la moindre respiration dans les couplets et les refrains, on se demande comment elle reprend son souffle, même les débuts de morceaux sont d’entrée pris par le chant et celui-ci ne cesse que pour laisser de petites places aux chorus de guitares, heureusement très bons.

Sans être d’un intérêt fulgurant, cet album mérite vraiment d’être écouté car on sent tout le potentiel des musiciens. Reste à prendre de l’expérience, un peu de travail de composition et de nuances, plus de recherche dans les mélodies vocales et de modernité dans les riffs et les rythmes, et la suite devrait être tellement meilleure. C’est tout le mal que je souhaite à cette sorcière de cuir (changer de nom aussi, peut-être ? Non ?...)







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