STRYPER Even the devil believes [ 2020 ] |
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CD Album Durée : 46.21 Style : Heavy-metal |
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Chronique : 12 octobre 2020 , réalisée par IvanJack25 | ||||
J’avoue, cette chronique est une volonté toute personnelle pour savoir ce que deviennent les metalleux chrétiens de Stryper en 2020. En effet, je les avais découverts à leur début dans ma prime jeunesse et leurs trois premiers albums, Soldiers in command, To hell with the Devil (culte !) et In God we trust furent à leur époque de très bons disques de Heavy mélodique, bien ancrés de leur époque. N’ayant pas repris le fil de leur actualité depuis, je me rends compte que leur carrière s’est arrêtée une dizaine d’années, puis est repartie de plus belle de 2003 jusqu’à maintenant. Even the devil believes est donc leur onzième album studio si mes recherches sont exactes et dès les trois premiers morceaux, on sent tout de suite la patte du groupe, des riffs bien accrocheurs ancrés dans les années 80, ornés toujours autant par de subtiles mélodies dans les vocaux de Michael Sweet et les chœurs masculins qui l’accompagnent, le tout toujours fièrement secondé par le frère Robert Sweet derrière les fûts.. A part la production un peu plus moderne, rien n’a vraiment changé, les textes sont toujours autant de louanges à Dieu notre sauveur et le style du groupe n’a pas foncièrement changé en presque 35 ans, les guitares distillant des riffs accrocheurs et un peu dépassés et la voix de Michael, toujours aussi reconnaissable et munie d’un timbre éraillé dans les hauteurs faisant souvent penser à Biff Byford de Saxon, fait toujours honneur dans les médiums et les notes aigues et criardes à souhait. Le visuel a néanmoins évolué, les quatre musiciens ayant mis leurs habits moulants noirs striés de jaunes au placard, ce qui faisait leur originalité également à l’époque, mais la musique est restée intacte et pleine de bons moments. La continuité et la qualité est la caractéristique de ce groupe, au détriment de l’originalité, mais les fans demandent-ils que les californiens changent de musique ? Je n’en suis pas certain, cela arrange donc tout le monde. Alors que le morceau titre ne casse pas trois pattes à un canard, certaines chansons sortent du lot, dont les énergiques «Blood from above» et «Make love great again», le mid-tempo entraînant « Divider », «Invitation only» et son côté Journey, et surtout la belle ballade « This I pray » que n’aurait pas renié un Bon Jovi, voire un Gun’s & Roses de la belle époque. En conclusion je dirais : de bons musiciens, un bon groupe, de bonnes chansons : alors un bon album. |
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