SOUL GRINDER
Chronicles of decay [ 2020 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 47.37
Style : Brutal death-metal
  Infos :
  Contact label : https://mdd-records.de/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/soulgrindermetal/
 
 Pavillon 666 - metal rock webzine ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 21 juin 2020 , réalisée par Black.Roger
   
Nous pouvons avoir plusieurs cordes à notre arc il me semble car Mathias Junge, mettant de côté pour l'instant son groupe CTULU nous revient avec SOUL GRINDER, trio Allemand de brutal death qui nous offre pour ce début Juillet un premier album intitulé "Chronicles of decay". Un "full- length" faisant suite à un premier EP "Sadistic parasite" paru en 2018 peu de temps après la formation du groupe en janvier de la même année et bien accueilli par la critique.

Allez hop, on écoute les 11 titres de ce premier opus, c'est parti pour 45 minutes de death- old-school en provenance de Brême chez nos cousins germains.
Difficile en ces temps de revival death old-school de tirer son épingle du jeu dans le metal extrême car il y a pléthore de groupes qui en veulent.
Et pourtant Soul Grinder, jeune formation en pleine puissance de ses moyens se lance dans la bataille même si au début j'ai fortement pensé à Vader par exemple.
Mais reconnaissons que le trio teuton a su varier les plaisirs avec une certaine opiniâtreté tout au long de cet album où Matthias pose comme il faut ses "growls" de cimetière, la basse en bandoulière. Jan n'est pas un "manche" à la guitare et Balrogh à la batterie fait preuve d'une certaine inventivité. Nous avons même à certains moments droit à de chœurs et des "envies" orchestrales à la Dimmu Borgir, c'est vous dire !
Voici selon moi les points forts de cet enregistrement effectué en DIY "à la maison" :
"Ruins of existence" et son riffing d'enfer, lourd, très lourd.
"The sun and the serpent" mid-tempo complexe avec chœurs.
"Signs of decline" et son côté tribal particulier.
"March of the dead, thrash en diable.
"Hymn of death" qui termine mélancoliquement l'opus avec des "trémolos" guitaristiques sur un envoi mid-tempo somme toute mélodique et malsain naturellement.

Pour un premier album, oui ça le fait et Soul grinder "brûle" les étapes dans la reconnaissance du metal extrême actuel cela ne fait aucun doute. Groupe à suivre donc de très près en attente de live pour confirmer tout çà. Mais il faudra attendre un peu la fin de la pandémie actuelle pour juger le trio sur les planches...







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