PARADISE LOST Obsidian [ 2020 ] |
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CD Album Durée : 55.54 Style : Doom/gothique |
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Chronique : 30 mai 2020 , réalisée par Black.Roger | ||||
En ce qui concerne les "icônes" du doom/goth British PARADISE LOST, la boucle semblait bouclée avec la sortie de "the plague within" (2015) et "medusa" (2017) mais c'était sans compter avec l'énergie créatrice de la bande à Nick Holmes et Greg Mackintosh qui nous "bluffe" en quelque sorte avec un nouvel et 16ème opus intitulé "obsidian". En ce qui me concerne j'avais découvert Paradise Lost avec l'album "gothic" de 1991 et son enterrement de première classe lourd, mélancolique et envoûtant. Puis, sont venus "titiller" ma sensibilité metal sombre les incontournables "icon" (1993) et le fabuleux "draconian time" (1995). Après ces enregistrements, j'ai "décroché" ne me retrouvant plus dans l'innovant "one second" (1997) qui changeait la done avec un "gothique" plus electro, plus "clean" surtout dans les voix. Et puis, et puis, avec "the plague within" et "medusa", Paradise Lost en est revenu à son point de départ si je puis dire. Du coup ces deux albums ont "réintroduits" le combo d'Halifax dans la chapelle gothique la plus pure,, si comme la pureté sombre et mélancolique en était l'apanage. Bref, Paradise Lost après une période où les avis étaient partagés sur son tracé musical satisfaisait donc les "purs et durs" mais pas que! J'en arrive maintenant à cette nouvelle offrande de 9 titres (+ 2 titres bonus pour l'édition digipack deluxe, et pas des moindres) qui s'appelle "obsidian". Un album qui se veut varié au possible et qui chemine dans la carrière du groupe à l'aide de "clins d’œil". Et ce notamment avec des clins d’œil au son de "draconian time"", LE son Paradise Lost si j'ose dire. Mais nous pensons aussi au groupe culte, des 80's, The Sisters of Mercy, notamment à l'écoute de "ghosts" et de "hope dies young". Dans cet opus nous retrouvons enfin le jeu électrique du guitariste Greg Mackintosh et la voix légendaire de Nick pour des compositions somme toute très accrocheuses. C'est du grand Paradise lost qui sait encore nous surprendre après 32 ans de carrière, avec des "hauts et des bas" certes, mais ayant toujours voulu suivre et rester fidèle à ses propres intuitions meme si parfois elles furent mal comprises. Alors, il ne faut pas considérer ce nouvel enregistrement "obsidian" comme une sorte de "best of" mais adhérer pleinement aux nouveaux titres qui nous démontrent que les légendes British du metal sombre, mélancolique et torturé ont encore de beaux jours devant eux, amen ! |
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