BLIND GUARDIAN Fly [ 2006 ] |
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Durée : 12'37 Style : Heavy Metal |
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Infos : | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 26 avril 2006 , réalisée par SAVINI | ||||
Blind Guardian fait partie de ces groupes qui permettent de donner tout son sens à la -malheureusement trop- célèbre expression: « Putain! Ils ont changé eux quand même! ». Plaisanteries mises à part, Blind Guardian nous « offre » avec le single Fly de quoi patienter avant la sortie de l'album en Septembre. Comme on pouvait s'y attendre, Blind Guardian semble poursuivre la voie ouverte avec la précédent album (A Night At The Opera). Le contraire eut été étonnant puisque Thomen Stauch (batterie) a récemment quitté le navire (voir chronique de Savage Circus), précisément, parcequ'il n'était pas entièrement convaincu (je dois avouer que moi non plus d'ailleurs) par la nouvelle orientation du groupe. Le morceau Fly est donc dans la droite lignée d'ANATO, c'est à dire très orchestral et à la limite de la surproduction (mais une surproduction complètement voulue et assumée) et il vous faudra propablement plusieurs écoutes pour arriver à l'apprécier pleinement (c'est le problème majeur des albums surproduits). Les guitares sont presque noyés dans une production pour le moins opaque et le chant d'Hansi (ou plutôt « les » chants d'Hansi tellement il y a de pistes) est encore une fois bourré d'effets. Bref, amateurs de la deuxième période de Blind Guardian (l'époque speed), vous pouvez prendre votre mal en patience en attendant que le vent tourne (si vous n'avez pas déjà complètement laché l'affaire). La production est bien évidemment encore un fois le fait de Charlie Bauerfeind (c'est d'ailleurs à cause de cet album que ce dernier n'a pas eu le temps d'assurer toute la production du dernier Rage) et se situe à des années lumières de l'époque bénie « Somewhere Far Beyond ». D'un autre côté le groupe revient avec l'artwork de ce single à un style ultra classique pour du Blind Guardian (c'est même limite de l'auto plagiat tellement la pochette ressemble à celle de The Forgotten Tales) et nous ressort pour l'occasion le Gardien Aveugle qui, dans son malheur, aura eu au moins la chance de ne pas voir l'immonde pochette d'ANATO... Le single se poursuit avec une fort belle ballade acoustique d'inspiration folk et médiévale « Skalds and Shadows » (véritable marque de fabrique du groupe) au son -heureusement- plus sobre et épuré et par une reprise amputée d'un morceau d'Iron Butterfly à l'intérêt fort discutable « In A Gadda Da Vida ». Ils nous avaient habitué à mieux en la matière! Ce single est donc amuse-gueule assez court qui en laissera plus d'un sur sa fin (le single précédant ANATO avait au moins le mérite de proposer le monumental -et très long- And Then There Was Silence). |
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