NUIT CARMIN Incipit [ 2020 ] |
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MCD-EP Durée : 19.34 Style : Pop Rock |
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Chronique : 23 mai 2020 , réalisée par Chart | ||||
Après plus de 8 albums livrés au monde du metal, Manuel MUNOZ (THE OLD DEAD TREE, ARKAN) et Nicolas CORNOLO (DUSTBOWL, THE OLD DEAD TREE), ces deux musiciens ont décidé de se retrouver pour de nouvelles sensations. Ces deux-là ayant déjà joué ensemble et se connaissant bien, ils ont décidé de changer leur fusil d'épaule en se consacrant à un projet de pop rock francophone, NUIT CARMIN. Officiant tous les deux au sein de THE OLD DEAD TREE, ces deux musiciens savent très bien choisir leur production. Le style pop et rock qui se croisent sont tous les deux équilibrés à merveille. Les sonorités du groupe vont par ailleurs chercher dans les effets cinématographiques. Il fallait donc une production impeccable pour un joli packaging. Et c'est une réussite de ce côté là mais l'inverse aurait été surprenant. L'Ep s'ouvre avec « Chronomaître » et sa petite introduction au son du réveil qui me fait penser illico à « Time » sur l'album « The Dark Side Of The Moon » sorti en 1973. Les sonneries de réveils et de pendules qui s'y trouvent ont clairement marqué durablement l'histoire de la musique. Cette petite sonnerie vient donc vous réveiller doucement avant un morceau très bien construit qui est un très bon mélange de pop et de tendance rock. Nous avons quand même deux métalleux en face de nous qui n'ont pas négliger leurs racines et certaines de leurs habitudes. Le chant de Manuel est identifiable et nous renvoie évidemment à THE OLD DEAD TREE. Les fans du groupe ne devraient d'ailleurs pas se sentir totalement dépaysés. On sent cette parenté même si le metal est bien moins présent. Mais tout de même, un titre tel que « Rien n'Existe » est suffisamment puissant pour séduire les fans de gros son. Le travail de Nicolas à la guitare a déjà fait ses preuves et le duo s'affirme ici comme il se doit. On change réellement de cap avec « Mais Voilà » en passant à l'acoustique. Le morceau fonctionne là encore particulièrement bien. On sent ici l'influence d'un MUSE lorsque celui-ci se fait plus calme. Cela vient sans doute de la rythmique du titre et son tempo. Les orchestrations du morceau sont elles aussi évolutives. On pourrait presque imaginer une version orchestrale mais bon, il faudrait de gros moyens cela pourrait être possible. Reste à trouver le partenariat idéal pour ça. On conclue enfin avec « Sur Le Départ » lui aussi très travaillé tant au niveau des orchestration que des arrangements. Le travail sur ce titre est pour le moins conséquent et le résultat des plus intéressants. NUIT CARMIN pose son style avec brio. C'est certes loin du metal mais pas trop loin du rock et cela fonctionne à merveille. |
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