CHRONIQUES ALBUMS

Après nous avoir détruit ce qu'il nous restait de neurones à l'écoute d'un premier album intitulé "speculum humanae salvationis" paru en 2017, les parisiens d'ACEDIA MUNDI enfoncent le clou rouillé de leur black-metal dans nos têtes à l'aide d'un nouvel EP "selfhatred.addiction" prélude d'une nouvelle oeuvre malsaine pour bientôt, qui sait ?

Aujourd'hui nous avons devant les yeux l'artwork de couverture du digipack et de la K7, artwork qui interpelle, oeuvre remarquée de Faquin inspiré par une phase du film "the addiction" (1995) d'Abel Ferrara. Et dans nos oreilles nous absorbons les 20 minutes de ce nouvel EP contenant 4 titres. Ce sont 2 nouveaux titres, "memo me impune lacessit (I will kill you) et "die(k)hter", et deux reprises, "666" (hohelied der wiedererweckung) de Katharsis et puis le fameux titres des Stooges "I wanna be your dog".
Les deux nouveaux titres nous replongent dans une certaine haine destructive, c'est crade, empoisonné et dissonant. Ces compositions installent un certain malaise dans notre matière grise, ces musiques et paroles qui deviennent mortelles après la piqûre des épines de la rose noire originelle d'un certain black-metal étouffant et pourtant jouissif car on en devient, vite "accro". Mai surtout ces deux nouvelles compositions semblent indiquer un nouveau chemin (de croix) dans la musique du groupe...
Les deux reprises colportent donc celle de "666 (Katharsis), une reprise sans surprise et bien exécutée. Mais pour la surprise écoutons et ré-écoutons celle de The Stooges "I wanna be your dog". Et moi qui suis très difficile sur les reprises je dois admettre que j'ai été interpellé sur ce titre, par le travail guitaristique notamment effectué, un must. Cette reprise concluant pratiquement chaque concert donné par le groupe se devait d'être gravée et c'est chose faite maintenant.
Et puis, je vais souligner les réminiscences des influences d'un Emperor sur la formation évidemment. Il faut également souligner la qualité de l'enregistrement , mixage et mastering travail du batteur de la formation Angus Schieber au Nidstang Studio.

Voilà, vous savez tout (ou presque), et cet EP très intéressant vous attend sous la forme de K7 et digipack en tirage limité, vous savez donc ce qu'il vous reste à faire, je ne le répéterai pas deux fois!