AZZIARD Exégèse [ 2020 ] |
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CD Album Durée : 44.56 Style : Black-metal |
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Chronique : 27 avril 2020 , réalisée par Black.Roger | ||||
AZZIARD, formation frenchie de black-metal qui a peut-être eu des débuts difficiles pour se faire connaitre dans ses premières années, revient actuellement en force notamment avec son nouvel et 4ème opus intitulé "exégèse" second volet d'une trilogie dont nous parlerons plus en détail ci-dessous. Cette oeuvre forte devait voir le jour le 24 Avril dernier, mais sortira physiquement le 05 Juin prochain suite à la situation actuelle de pandémie. Azziard, qui avait effectué ses débuts en 2001, puis sorti une démo (2005) intitulée "eternal remains" dans une veine black-symphonique n'avait pas à l'époque défrayé la chronique. mais après un changement de direction plus agressif, le combo s'est lancé dans l'écriture de deux albums marquants ayant comme thème la guerre de 14-18. Ce sera l'album "1916" paru en 2009 et puis "Vésanie" paru en 2014 après un changement important de line-up dont les piliers seront ASA aux vocaux et Nesh à la guitare. Et puis, et puis, Azziard repart en "guerre" avec un nouveau concept basé sur "The Red Book of Carl Jung" qui explore les désirs les plus sombres de l'être humain. Une trilogie prend forme avec tout d'abord "Metempsychose" (2017) avec notamment en guest vocal Julien Truchan de Benighted. Aujourd'hui, on nous présente un second volet de cette trilogie appelée Liber Novus, ce volet est intitulé "exégèse", 8 titres, 45 minutes de black violent, décadent et torturé pour ne pas dire "tortureux" ! Une première piste instrumentale nous introduit dans un monde froid, plutôt glacial qui a pour nom "seven sermons to the dead". Puis la déferlante suit avec des envois rapides comme "retrouvailles avec l'âme" ou mid-tempo comme "images of the wanderer". Et à l'écoute j'ai été comme "happé" de suite par le jeux des guitares entre dissonances et accords "clair/obscurs", par ces rythmiques obsessionnelles et ce chant venu d'outre tombe. Alors, est-ce le rapprochement que j'ai fait avec un Watain et dans une moindre mesure avec Dissection qui m'a en quelque-sorte collé contre le mur de mon fort intérieur ? Je ne sais quoi dire tout en dégustant maladivement la dernière piste intitulée "the desert" avec son arrière-goût gothique et cet orgue maudit, le tout bénéficiant d'une production excellente tout simplement. Azziard joue maintenant dans la cour des grands du black-metal, un metal extrême qui prend aux tripes tout simplement et cette nouvelle offrande qui a pour nom "exégèse" ne devrait pas être absente de la discothèque de tout black-métalleux qui se respecte, je dis ça, je dis rien, amen ! |
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