CHRONIQUES ALBUMS

Même si l’on n’est pas fan de heavy-metal dans l’absolu, il faut reconnaître que les Teutons de GRAVE DIGGER nous interpellent à l’aide d’un metal légendaire en acier forgé depuis maintenant 40 ans. Alors afin de fêter dignement cet anniversaire, le groupe va sortir fin Mai 2020 un nouvel opus intitulé « Fields of blood » qui représente le troisième volet de la trilogie des Highland Écossaises. Suite donc très attendue de « Tunes of war » et de « The clans will rise again".

Ce 20ème album studio, beaucoup de métalleux « purs et durs » l’attendaient en fait, et la bande à l’indéboulonnable Chris Boltendahl au chant accompagné actuellement par Axel Ritt à la guitare, Jens Becker à la basse et Markus Kniep, batterie et claviers ne déçoit pas et même reprend vigueur après toutes ces années consacrées au power-metal épique doublé d’hymnes guerriers.
Avant toutes choses, il faut signaler l’artwork de couverture de l’objet en question et sa « faucheuse » chère à la formation qui règne en maître sur beaucoup d’albums de ces pionniers Allemands du heavy-metal dans toutes sa noblesse légendaire.
En attendant d’apprécier cette nouvelle heure d’enregistrement, vous pouvez déjà apprécier deux « singles », deux facettes représentatives de l’attachement des Allemands à l’histoire des luttes Écossaises passées, « All for the kingdom » dans toute la superbe épique du power-metal et « thousand tears » LA ballade du milieu d’opus, intermèdes acoustique avec un guest vocal Noora Louhimo.
Grave Digger a donc ressorti les kilts du placard afin de nous conter les batailles de Stirling et Culloden en outre. Hormis le thème, l’histoire avec un grand « H », Grave Digger reste fidèle au metal, reste fidèle à lui-même musicalement parlant, alors laissez-vous emporter encore une fois dans la bataille, celle du heavy-metal d’anthologie, amen !

Immanquablement, certains dirons que Grave Digger, c’est toujours la même chose. Certes, mais quand on aime avec passion un groupe légendaire, on n’hésite pas une seconde à se procurer l’objet du désir les yeux fermés, mais les oreilles bien ouvertes, à bon entendeur…