CHRONIQUES ALBUMS

Après "Behold.total.rejection" (2015), voici "Strike.smother.dehumanize" le nouveau "méfait" des extrémistes Canadiens REVENGE, un album qui va vous coller la cervelle contre les murs de votre salon à sa sortie le 22 Mai prochain via Season-Of-Mist.

C'est donc un sixième album complet qui nous est proposé, alors avant l'écoute équipons nous à l'aide d'un casque intégral, de lunettes étanches et d'un masque respiratoire (homologué ou pas).
En dix titres supersoniques et chaotiques d'un black-death guerrier et haineux, James Read (chant, batterie), Vermin (guitare et chant en live) avec l'aide de Haasiophis (basse en live) ne nous font pas de cadeau à l'aide d'une rare violence ultime qui ne s'est pas calmée au fil des ans, des enregistrements et des concerts sulfureux. Cette formation née en l'an 2000 semble même avoir accentué le débat depuis sa signature en 2015 avec le label Season-Of-Mist, signature ayant eu lieu pour leur précédent album, comme quoi !
A côté de Revenge, les autres formations de metal extrême (je ne citerai personne) font figure d'enfants de chœur car ici nous touchons du doigt l'extrême de l'extrême avec cette voix et ces cris de "brontosaure" complètement dérangés, ces riffs coupe-gorge, cette basse tremblement de terre et cette batterie mitrailleuse qui tire sur tout ce qui bouge. Rajoutez à cela une production organique de dingue et vous obtenez une bombe à fragmentation qui vous détruit les conduits auditifs où que vous soyez, vous êtes prévenus !
Alors me direz-vous, cet album s'adresse à qui en fait ? Eh bien à tous les inconditionnels d'un certain 'jusqu'au boutisme" métallique, de défonce musicale où l'on mixe black, death, punk crade et autres joyeusetés destructives de neurones où les folles aventures son violentes et nihilistes.
Avec ce nouvel album noir de chez noir (pochette) et possédant toujours un radicalisme non démenti d'année en année, les Canadiens nous interpellent encore plus fortement, mais jusque ’où vont-ils aller ? Nul ne le sait vraiment mais nous savons que nous allons encore déguster durant une quarantaine de minutes, argh !

No scene...No Brotherhood...No Remorse !