CHRONIQUES ALBUMS

Groupe champenois formé sur les cendres de formations passées (Kult of Violence) et avec d’anciens membres de barbares locaux comme Embryonic Cells ou Shredding Sanity, Survival Zero déboule en ce début 2020 avec un projet bien ambitieux.
Se situant eux-mêmes entre le groove-metal et le metal extreme, les compositions sont, à mon sens, tout de même bien plus difficiles à définir.
Il est indéniable que Survival Zero à bien prépareé son coup, on parle ici d’un projet à vocation professionnelle. Le groupe à un concept et a su composer des titres en adéquation.
Neuf titres tissent la trame d’un album sauvage et âpre qui ne laisse pas vraiment le temps de reprendre ses esprits. J’ai beaucoup apprécié les incursions dans ce qui, à mes oreilles, résonne comme du Black atmosphérique sur quelques intros ou passages intermédiaires.
Chaque musicien a vraisemblablement apporté sa pièce et il n’est nullement étonnant d’entendre des plans hardcore ou death.
Sans tomber dans le titre à titre, il y a quelques perles qui se détachent, notamment la piste 8, Foundation avec ses sonorités Gojira hypers efficaces dans laquelle Pierre au chant explore d’autres chemin de manière assez percutante. Citons également Glorious Nemesis au refrain reconnaissable et fédérateur ou Degeneration qui en plus d’avoir un riff percutant a un texte intéressant.
D’ailleurs, côté textes aussi, c’est bien foutu, bon, ce n’est pas super gai, des thèmes sur l’isolement ou encore la dépression, mais c’est très bien composé et comme je l’ai écrit plus haut, au service d’un album dense et cohérent.
Pour finir et ça ne surprendra pas ceux qui connaissent les initiateurs de Survival Zero, cet album est d’un haut niveau, les gars se sont mis des objectifs ambitieux et globalement ils sont atteints.
Reste à faire découvrir The Ascension sur les routes de France car c’est encore en live que la puissance de Survival Zero est au maximum, faites-moi confiance.