SEPULTURA Quadra [ 2020 ] |
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CD Album Durée : 48.38 Style : Metal extrême |
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Infos :disponible en double vinyle | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
EMOTION |
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Chronique : 20 février 2020 , réalisée par inglewood | ||||
Nul besoin de faire des mystères, je n’attends (n’attendais) plus rien de Sepultura depuis bien longtemps. Pourtant, dans les années 90, ce groupe nous a pondu des classiques encore d’actualité aujourd’hui. La triplette « Arise », « Chaos A.D. » et « Roots » à signée les heures de gloire de Sepultura. Puis vient la séparation et la lente descente vers l’oubli et les déceptions. Il y a tout de même eu huit albums avant ce « Quadra » qui nous occupe. Alors, pourquoi ce regain d’amour ? Multiples sont les raisons, esthétiques d’abord, vous noterez que ça fait bien longtemps que nous n’avions eu une pochette aussi sobre et en accord avec le thème. A noter l’édition double vinyl picture disque de toute beauté. Conceptuelle, ensuite, « Quadra » tend à évoquer quatre facettes du groupe, tantôt thrash, tantôt tribale ou encore acoustique voire symphonique, c’est assez réussi et donne une charpente cohérente à l’album. Deux choses sont à mentionner. La première, c’est l’immense talent du Batteur Eloy Casagrande, ce mec est une machine implacable mais, à l’instar d’autres batteurs hyper techniques, lui, il frappe et fort, pas besoin de trigger la caisse claire pour tout entendre, c’est phénoménal. Il en est pour penser qu’il en fait trop … peut être, et alors, ses plans sont toujours justes et efficaces, moi j’adhère. De plus le couple qu’il forme avec le guitariste Andreas Kisser et absolument parfait et démoniaque. La seconde chose, c’est la qualité des compositions, pfuiii ! on dirait que toutes les tentatives, les expérimentations passées ont éclos dans Quadra. Du riff d’ « Isolation » à l’instrumental « The Pentagram » au presque symphonique « Agony of Defeat », tout y est maîtrisé et parfaitement en place. Andreas Kisser est véloce et inspiré, ses interventions sont inventives certains riffs et certaines progressions sont fabuleuses. Mention spéciale à Derrick Green au chant qui module sa voix de façon remarquable passant du hardcore sur « Means to an End » au presque death sur « Autem » et à l’émotion sur « Fear, Pain, Chaos, Suffering », je lui trouve toujours une ressemblance un peu trop prononcée avec Robb Flynn mais le fait d’avoir su varier son timbre tout du long de l’album est le signe d’un grand talent et de la volonté du groupe de donner le meilleur. Un album uppercuts venant d’un groupe dont on n’attendait plus grand-chose, c’est grandiose. Un album à écouter absolument et sans restriction. |
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