SERENITY The Last Knight [ 2020 ] |
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CD Album Durée : 51.51 Style : Metal Symphonic |
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Infos : | ||||
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ORIGINALITE |
TECHNIQUE |
PRODUCTION |
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Chronique : 23 janvier 2020 , réalisée par Chart | ||||
SERENITY se forme en 2001 en Autriche mais il faut attendre 2004 avant que le groupe ne se stabilise et ne commence à se professionnaliser. De cette époque il ne reste d'ailleurs plus que Andreas SCHIPFLINGER à la batterie et au chant. Georg NEUHAUSER est arrivé au chant en 2004. Le groupe commence à sortir ses albums studios à partir de 2007 avec « Words Untold And Dreams Unlived ». Fort de son succès, SERENITY se fait vite remarquer. On y retrouve même en 2012 la lyonnaise Clémentine DELAUNEY au chant. Le groupe revient en 2020 avec un septième album studio, « The Last Knight ». On joue dans la cour des grands et forcément on a droit à une production impeccable. Ce style a toujours su allier puissance et mélodies. Alors forcément, en 2020, on n'a plus droit à l'erreur. La production de cet album est tout bonnement parfaite pour le style. Les guitares sont grasses comme il faut, contrebalancées par un clavier plus présent dans les aigus. On obtient un résultat global puissant, à l'image de ce que présente le groupe, un ensemble symphonique remarquable. On ouvre ce concept album inspiré par l'empereur romain Maximilien 1er par un introduction symphonique, « The Last Knight ». On rentre par la grande porte mais cela n'a rien de très surprenant. C'est surtout très bien fait et entraînant. « Invictus » lui fait suite de manière logique. C'est forcément grandiloquent et entraînant. On reconnaît toute l'efficacité du style et la maîtrise technique de ces musiciens. Il y a en effet une véritable progression et une bonne variation à l'intérieur même de ce morceau. SERENITY met la barre assez haut et les fans du style et du groupe devraient assez vite être conquis. On poursuit sur un tempo un peu plus lent avec « Set The World On Fire » et ses mélodies puissantes avant les belles envolées de « Kepper Of The Knight ». SERENITY excelle sur album et on se doute que les concerts vont forcément confirmer l'essai. En tout cas, ce début d'album fonctionne très bien et un titre tel que « Souls And Sins » ne peut que conforter cette idée. C'est encore une belle alliance de maîtrise et de puissance. Les rythmiques guitares posent les choses tandis que le chant et le clavier viennent donner de l'air à ce metal qui aurait vraiment une autre atmosphère sans ces mélodies implacables. On continue sur cette bonne lancée avec de bons titres tels que « My Kingdom Comes », « Queen Of Avalon » ou encore « My Farewell » ou « Down To Hell ». « Wings Of Pride » renoue quant à lui avec des mélodies et un esprit proche de celui d'un BLIND GUARDIAN. On pense même à un certain IRON MAIDEN, période récente dans cette façon de construire ses mélodies mais avec une rythmique nettement plus soutenue. On boucle cette écoute par « Call To Arms » d'une manière particulièrement puissante. Les aspects symphoniques prennent le dessus ici tout en gardant à certains moments des riffs plus aérés. L'ensemble respire mais se fait aussi contrasté. SERENITY vous propose enfin en bonus une version acoustique de « Souls And Sins ». SERENITY est bien la preuve que le metal symphonic a encore de beaux jours devant lui. Il sort en tout cas un album convaincant que les fans du groupe et du style apprécieront à sa juste valeur. |
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