TORCHBEARER Warnaments [ 2006 ] |
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Durée : 34.34 Style : Death |
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Chronique : 17 avril 2006 , réalisée par APOCRYPHE | ||||
Apres une intro très mystérieuse et malsaine nous mettant mal à l’aise, les premiers accorts raisonnent et nous font penser à du In Flames, impression qui se confirme d’ailleurs par la suite. En effet TorchBearer nous distille un death métal mélodique et technique parfaitement exécuté. Mais le « plus » de ce groupe c’est la brutalité qui se dégage de leur compos malgré les riffs qui sont assez aériens. Tout cela est sans doute dû à la rythmique gargantuesque que nous propose la batterie. Il vrai que le batteur nous envoi de la double pédale à tire-larigot et frappe sur ses tomes à une vitesse hallucinante. Mais n’est ce pas un peu trop… ? Le matraquage ça va un moment, mais quand ça n’arrête pas ça fini par devenir pour le moins pesant. Cela donne une impression de surenchère et le jeu de la batterie tourne plus à la démonstration au lieu de se mettre au véritable service de la musique qui n’a pas besoin de ce déluge rythmique. Par contre on peut dire sans la moindre once d’hésitation que les guitares sont parfaitement au rendez vous. En effet les envolées guitaristiques ne sont pas rares dans ce Warnaments. Adorateurs de solo et de prouesses techniques vous êtes servit ! Mais attention les guitaristes, à l’inverse du batteur, savent rester humbles et ne vous déversent pas des flots de grattage tous plus techniques les uns que les autre et ont gardé le riff bien puissant, certes facile mais tellement efficace ! Au niveau de la voix, c’est un vrai plaisir. Parfois typiquement death est très graveleuse, par moment black et hurlante, mais aussi chanté, beaucoup de variation donc, et toujours en parfaite symbiose avec la musique. Pour ce qui est de la basse là aussi un vrai plaisir. Elle est bien bourrine et puissante comme je les aime, ce permettant par moment des petites folies. Le clavier quand a lui fait son boulot de donner une petite ambiance épique au tout, un peu de légèreté dans ce monde de brute. Alors finalement pour la vision d’ensemble, on se retrouve face à un album abouti, ou le talent des musiciens n’est plus à prouver, mais attention de ne pas tourner la démonstration, car TorchBearer y est à la limite. Il faut savoir garder le goût des choses simples ! Voila ça sera mon mot d’ordre (terroir powa). En tout cas cet album vaut le coût d’être écouté et réécouté. |
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