MAERORMID
Stasi [ 2019 ]
  Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album
Durée : 45.00
Style : Black metal symphonique
  Infos :
  Contact label : https://www.volcanopromotion.com/
  Contact groupe : https://www.facebook.com/maerormid/ http://
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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  Chronique : 15 décembre 2019 , réalisée par Ymir
   
Le trio Italien de Maerormid nous délivre sa nouvelle offrande, un troisième album intitulé Stasi. Une photo d’un étang ou d’un lac avec vue sur les montagnes illustre la pochette d’album. Composé de 8 titres qui nous transporteront dans un voyage sur ces étangs froids avec une vue de ces montagnes glaciales.

« Aura » ouvre l’album sur quelques notes de piano par le guest Lorenzo Rossi, puis se greffent a cette mélodie des riffs de guitare qui donnent tout de suite de ton de l’album. Une ambiance froide et latente. Le chant se déchaîne avec la batterie qui devient endiablée, ici point de sommation le blast beat fait son effet, le tout s’imbrique logiquement dans un black métal tirant vers le symphonique avec une mélodie apporté par le violon de Ecnerual. Des accalmies sont présentes sur ce morceau avant de déchaîner la colère des musiciens qui font ca avec brio.

« Universo Sepolto » poursuit notre écoute, cette fois plus pêchu dés le départ, un riffing assez agressif qui poursuit l’album dans ce voyage au fin fond des lacs aux pieds des montagnes gelées. Puis la cadence ralenti pour entonné le chant, le titre ici fait très doomesque, lent, profond, d’une certaine froideur. Un chant déchiré presque éraillé mais encore trop propres mais il garde une certaine authenticité dans le timbre.

« Martire » ressemble beaucoup a la précédente et c’est bien dommage, elle se détachera finalement vers le milieu de la piste par un chant plus éraillé et un tempo beaucoup plus lent que celui adopté au départ. L’impression que la piste aurait être coupé en deux est forte.

« Il Muro Ad Ovest » se pose en une espèce d’interludes lyrique avec deux guests sur ce morceau Sara Baggini au chant et Katie Bruni au violoncelle.

« Stasi » le titre éponyme de l’album débute par des bruits d’eau, et une mélodie très relaxante. Puis un rythme très très lent s’impose avec un chant assez particulier, très clair, très limpide. On a vraiment l’impression d’avoir loupé quelques choses ici. L’ensemble rend plutôt bien même si il apparaît comme un ovni ici par rapport à l’ensemble. Cela se rapproche plus de quelques chose d'expérimental.

« Mater (Dolore) » continue l’écoute en revenant sur un schéma plutôt classique a coup de gros riffs de guitare et d’un pattern de guitare assez classique. Un chant assez découpé apporte une certaine profondeur au morceau.

« Invocazione » est sur le même chemin que la précédente en gardant beaucoup d’éléments symphoniques qui donnent une bouffée d’air ici à l’auditeur et permet de raccrocher un peu à cet album.

« Dissolvenza » clôt cet opus d’une manière assez grandiloquente, rappelant un black metal symphonique. Ici rien de nouveau juste un bon titre. Histoire de clôturer cet album sur quelques chose de pas mal.

Stasi est un album assez bon mais pas assez pour rester dans l’écoute toute l’année. Il contient des aspects de black métal symphonique tout en mêlant quelques éléments de post et de doom. Le mélange est assez particulier pour un rendu finalement peut être pas à la hauteur des espoirs du groupe. Il est cependant agréable à écouter facile d’accès pour un néophyte. Les plus passionnés passeront leur chemin cependant.







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