ERGOTISM Sang paria [ 2019 ] |
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CD Album Durée : 44 Style : Black métal |
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Chronique : 01 décembre 2019 , réalisée par Ymir | ||||
Les savoyards d’Ergotism nous dévoilent leur deuxième album Sang Paria sorti chez le label suisse Asgard Hass production. « Sang Paria » ouvre l’album en donnant le ton tout de suite, un blast beat qui envoie un chant éraillé qui colle à cette ambiance moyenâgeuse. Des riffs acérés qui font le job. Un univers tout entier, sombre, sale, froid s’ouvre à nous et nous devenons les derniers parias. « Jusqu’au sang » poursuit l’écoute sur la même ligne de brutalité et technique, un vrai régal. L’ambiance se fait plus pesante ici, nous entraînant loin de la lumière qui s’estompe au loin et nous laissant dans la boue et le sang. Un désespoir grandissant d’un monde à l’agonie. « Ode à la fille de joie » prend la suite par des gémissements avant d’enchainer sur une mélodie aux accents stridents. Un air qui accroche les paroles percutantes de la place de la prostituée dans cet univers, dans ce moyen-âge crasseux où les soldats vont assouvir leurs sombres pulsions. Aussi importante que leur mère, la catin est présente. D’une efficacité redoutable c’est ma préférée de cet opus. « Marche forcée » est la piste suivante pour notre plus grand bien un riffing parfait, un chant déchirant l’atmosphère lourde et puante de la mort des combats. On imagine ici sans difficulté les batailles rangées pour des cités sans nom. « Divine Renaissance » nous plonge dans le désespoir de l’agonie des soldats tombés au champ de bataille. La spiritualité est ici au cœur du chant. « Aux Âmes Perdues » est dans la même trempe que « Marche Forcée », un rythme rapide, un chant éraillé, des guitares possédées, un pattern de batterie des plus efficaces. Un combo pour réussir, pour sublimer. « La Cours des Miracles » amène une variation de rythme qui est la bienvenue, cela amène un nouveau souffle à cette fin d’album. « Sang Divin » débute par quelques accords calmes, avant de devenir un rituel. Avec des chœurs cela donne place à une espèce de cérémonie macabre. « Morte a Patria » termine cette écoute, dans un riffing similaire à ce qu’on a pu découvrir, une ambiance toujours aussi détaillée, toujours aussi sombre. Une fin en beauté. « Caesorum » finit l’album en instrumental, sorte de cérémonie funéraire après toutes ces aventures. Ergotism fait ici un sans faute, un album qui n’est ni trop long, ni trop court. Un opus qui sait vous transporter dans cet univers cradingue et noir. Le tout maîtrisé instrumentalement et vocalement. Un album qui marque sun passage dont on ne se lassera pas d’écouter. |
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